Excursion de Capucine | Catégories : Flandre orientale et occidentale, Villes et villages | Date : 29-01-2015
Tu vas visiter Alost ??? Mais qu’est-ce qu’il y a à voir à Alost ?
A l’heure de monter dans le train, j’avoue que je n’avais aucune idée de ce que nous allions découvrir dans cette petite ville de Flandre Orientale, mais je sentais que nous n’allions pas être déçus.
Alost se situe sur les rives de la Dendre (comme Dendermonde), à mi-chemin entre Bruxelles et Gand. La ville est connue pour son Carnaval, mais le reste de l’année, elle mérite aussi le détour.
La Dendre coule un peu à l’écart du centre et sépare la ville de ses usines, très prospères au XIXe siècle. De nombreuses cheminées dépassent encore par dessus les toits. Un des personnages emblématiques d’Alost est le prêtre Adolf Daens, qui défendit les ouvriers, malgré une condamnation de tous les pouvoirs de l’époque, y compris de son propre clergé !
La rue qui part face à la gare mène à un quartier Art Déco, avec quelques maisons de style Viennois (Jugendstil). Un peu au hasard, nous suivons les charmantes rues commerçantes piétonnes jusqu’à la grand place.
Là, c’est clairement le clou du spectacle, avec le Beffroi (patrimoine de l’UNESCO) accolé à la maison des échevins (une splendeur gothique datant de 1225, où se réunit toujours le conseil communal).
Juste en face de cette « maison scabinale », la Bourse de style Renaissance, transformée en restaurant chic et, un peu plus loin, l’Hôtel de Ville construit en 1830, dans un joli style classique.
Sur la place, une statue d’une autre personnalité d’Alost, Dirk Martens, premier imprimeur des Pays-Bas méridionaux. Il imprima les récits se voyage de Christophe Colomb sur des presses dont on peut voir une reconstitution fidèle au musée communal.
Ce petit musée gratuit, ‘t Gasthuys, mérite le détour. Il se situe derrière l’imposante église Saint Martin, église gothique dont la nef et le transept n’ont jamais été achevés et qui impressionne pourtant, par sa taille et ses proportions.
´t Gasthuys est un ancien hospice (Hôtel Dieu), situé dans le cœur le plus ancien d’Alost. Dans la petite cour arborée, une sympathique statue de l’écrivain alostois Paul Boon invite les visiteurs à la confidence. Florine en a immédiatement fait son ami !
Le contenu du musée est moins intéressant que le bâtiment lui-même, mais notons toutefois les salles sur le Carnaval, sur Daens, les œuvres du peintre Valerius De Saedeleer ainsi qu’une intéressante ligne du temps dans le grand hall.
Pour vous balader dans la ville sans manquer ses autres curiosités (béguinage, place impériale,…), passez donc à l’office du tourisme flambant neuf sur la Hopplein (nous furent leurs premiers clients, la veille de l’ouverture !). Vous pourrez y acheter un livret avec une promenade très complète et de multiples anecdotes, malheureusement uniquement disponible en néerlandais. Par contre, la brochure sur la ville est disponible en français et est très complète.
Terminez sans faute votre visite en allant acheter un « aalste vlaai » dans une bonne boulangerie de la ville : ce dessert à base de speculoos est un délice.
Et en fin de journée, l’ambiance est très sympa dans les nombreux cafés de la Grand Place. C’est presque à regret que nous sommes repartis prendre le train, après cette belle journée remplie de découvertes.
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Jolie ville , dommage que son dernier carnaval ait été d’un goût si douteux , si sa population est à l’exemple de ce que veulent traduire ses chars , je n’ai pas envie d’y mettre les pieds . Est-ce seulement une maladresse sans malice ?
J’ai découvert leur spécialité grâce à vous.
Merci.