Excursion en familleTourisme et promenades en Belgique

Le bataillon des Canaris est un groupe de folklore et d’histoire militaires qui reconstitue l’histoire d’un bataillon spécial de volontaires namurois de la révolution belge (1789-1790).

Leur surnom de Canaris vient de leur uniforme jaune, taillé dans des draps de rebut utilisés par mesure d’économie. En effet, ces volontaires avaient été refusés lors de la constitution du régiment de Namur du fait de leur taille ou de leur âge insuffisants.

Le bataillon a été reconstitué en 1972 par M. Jean Fivet, dessinateur, historien, folkloriste et rédacteur de la revue « Pays de Namur », qui a tenu le rôle du général Vander Mersch de 1992 jusqu’à son décès en 2000.

Le bataillon et ses invités se produisent à la Citadelle de Namur le second samedi de Juillet, au son du fifre et des tambours.

Il est très étonnant que cette manifestation de qualité rencontre si peu de succès car les reconstitution historiques sont vraiment fouillées. Ainsi, le spectacle de duel (bien qu’il fasse référence à un fait imaginaire) est précédé de tout un commentaire replaçant les règles, le but et la signification de ce genre de combats depuis le Moyen-Âge. Idem pour les costumes et leurs détails.

Plus impressionnantes sont les salves, également bien replacées dans le contexte par le commentateur, qui présentent néanmoins l’inconvénient d’effrayer les jeunes enfants.

Valérie a visité l’exposition « Pharaons noirs, sur la piste des 40 jours » au Musée Royal de Mariemont. Voici ses impressions :

A l’instar de la Caravane du Caire, c’est une exposition destinée aux érudits que nous avons visitée par ce jour pluvieux.

Elle fait une large part à la XXVème dynastie égyptienne, surnommée « les pharaons noirs », puisque pendant un siècle, les souverains de l’Egypte étaient uniquement Nubiens.

Les objets présentés ont été découverts sur la route qui relie depuis des millénaires l’Egypte au Soudan, fil conducteur des pièces présentées au deuxième étage du Musée de Mariemont jusqu’au 2 septembre. L’histoire se termine par nombre de photos du site de Méroé, principalement connu pour ses quarante pyramides pointues.

Je vous conseille vivement de vous munir du Guide du Visiteur en vente à l’accueil au prix très raisonnable de 4 euros. Outre la qualité des reproductions (il est interdit de photographier l’exposition mais pas les collections permanentes), le livret recèle de très précieuses explications sur les liens entre l’Egypte et le Soudan. Par ailleurs, il est possible de réserver des visites guidées ou de se procurer des audio-guides.

Mais sans explications complémentaires, impossible de comprendre certaines pièces.

Les collections permanentes du Musée Royal de Mariemont méritent de s’attarder : archéologie régionale et porcelaine au sous-sol, antiquité égyptienne, romaine et grecque au premier étage avec le Proche et l’Extrême Orient, ce sont de magnifiques pièces qui sont présentées. Un musée petit mais très riche et très intéressant. Il est plus abordable (culturellement) que l’expo, et ça vaut la peine de le visiter avec des enfants, d’autant plus qu’on peut faire le tour des salles sans les lasser. Entre les épées, le sarcophage, et la maison du thé, il y en a pour tous les goûts.

Voir le reportage sur les collections permanentes réalisé par Capucine

Le parc, qui est également une réserve naturelle, invite au pique-nique. On y trouve des arbres exceptionnels et des oeuvres d’art tout aussi remarquables.

Le site de la Citadelle de Namur est le décor depuis quelques années déjà, d’une animation sur le thème du Moyen-âge plus précisément nommée « médiévales de la Citadelle » dans le cadre d’une opération plus globale, intitulée « La Citadelle prend deux ailes ».

Des maisons – que l’on peut visiter – ont été érigées pour la circonstance et abritent des reconstitutions de métiers d’antan : forgeron, fileuse de laine, herboriste, marchand de légumes…

Ce petit village est surplombé par un camp de mercenaires aux allures farouches, mais qui se prêtent volontiers aux séances photo.

La visite se poursuit par un espace enfants, où ceux-ci peuvent être adoubés chevaliers ou promenés sur de paisibles ânes. Dans le village des artisans, des échoppes vaguement relatives au thème proposent des tissus, des coffrets en bois, des bijoux, des jeux d’échec, des épées en bois, bref, un peu de tout.

Dans la mesure où les couples (au sens large) costumés ne payent pas leur entrée s’ils ont pris la précaution de s’inscrire au défilé / concours de mode du samedi, nombreux sont les personnages déguisés sur le thème du Moyen-âge, avec plus ou moins de bonheur et d’authenticité.

On peut ainsi croiser un abominable lépreux, des géants sur échasses, nombre de chevaliers…

Quoi d’autre ? Des spectacles, visites des souterrains, … heureusement intéressants et compris dans le prix de l’entrée (10 euros pour les adultes et 5 pour les enfants). C’est à noter, car presque tout le reste est payant, et pas spécialement bon marché. Dont les toilettes, au prix prohibitif de 50 cent le passage.

En conclusion, les médiévales de la Citadelle constituent une manifestation d’envergure, à laquelle fait malheureusement défaut le côté convivial que nous aprécions tant lors de la Franche Foire de la Tour Carrée qui se déroule en août à Vezin, pas loin de Namur.

La base militaire aérienne de Florennes ouvre ses portes jusqu’au 21 juillet à l’occasion de son soixantième anniversaire.

Que peut-on y voir ?

Tout d’abord à l’extérieur :

• Des véhicules militaires dénommés les U.D.A. (unités de défense d’aéroport)
• Un mig-17 polonais
• Un RF-84 (modèle de reconnaissance)

• Un Fouga Magister, ancien avion-école de la Force Aérienne et également l’avion qui servait à l’escadrille acrobatique de la Force Aérienne, dénommée « les Diables Rouges ».

• Un F-16, qui est l’avion actuellement employé – entre autres – par le deuxième wing tactique (c’est une escadrille de chasse) en Afghanistan.

• Plusieurs véhicules d’incendie
• Toute une série d’ambulances
• Des véhicules de maintenance de piste : pour soulever les avions, nettoyer les pistes et un Bird Control Unit, dont l’objectif est d’éloigner les animaux et les oiseaux durant les décollages et atterrissages.

La visite dans le hangar débutait par la reconstitution du corps de garde de l’aéroport de Kaboul, suivie par des souvenirs d’Afghanistan, puis les équipements servant à la décontaminiation et la protection contre les risques nucléaires, bactériologiques et chimiques.

Nous avons admiré pas mal de maquettes d’avion, des souvenirs des débuts de la Force Aérienne Belge, illustrant notamment toute la période de la seconde guerre mondiale et la présence active des aviateurs belges au sein des escadrilles de la Royal Air Force. La visite se poursuivait par l’exposition d’oeuvres d’art (photographies, scultpures, aquarelles) de membres du personnel de la Base.

Nous n’avons pas pu essayer les trois simulateurs de vols difficiles à approcher de par leur succès.

Nous avons malheureusement manqué la navette qui, tous les jours à 11h00 et 14h00, fait un circuit éducatif d’une heure et demie dans la base, en passant par le musée Spitfire.

Avec son riche patrimoine Art Deco et Art Nouveau, son passé industriel intimement lié à la ville et ses rue commercantes, Charleroi mérite le détour ! Surtout après la très mauvaise image que lui ont donné les scandales politico-financiers de ces dernières années…

Première étape de notre tour à Charleroi : l’hôtel de ville, avec son beffroi de 1938 (classé par l’UNESCO !) et son impressionnante décoration intérieure, toute en dorures et en sculptures art déco. La salle du conseil communal est ouverte et nous avons la surprise d’y croiser le bourgemestre démissionaire. Actualité, quand tu nous tiens…

Juste en face de cet édifice très laïc, l’église Saint Christophe avec sa mosaïque dorée impressionnante et son Christ moderne. J’aime beaucoup.

La place Charles II, face à l’hôtel de Ville, est un des rares vestiges du plan de la ville dessiné par Vauban. On voit que la ville a été très fortement remaniée, notamment au moment de la période industrielle et dans les années ’60.

Cliquez pour agrandir le plan de Vauban (source : http://www.statensarkiv.se/)

L’office du tourisme, en face de l’hôtel de ville, nous a donné un plan avec une balade très bien faite pour voir la ville sous ses différentes facettes : les rues commerçantes piétonnes, très agréables, la Ville-Basse avec le Passage de la Bourse et son petit côté parisien,…

…ses maisons Art Nouveau, pas très bien mises en valeur mais qui gardent beaucoup de cachet. Elles sont nombreuses à Charleroi : levez les yeux !

Sans oublier le Parc Reine Astrid avec son kiosque et la statue de Lucky Lucke. On n’a pas vu celles de Spirou ni de Boule et Bille, qui étaient un peu loin à pied.

Ce qui frappe aussi à Charleroi, c’est le nombre de sculptures modernes, à chaque rond-point et, malheureusement, la conduite très dangereuse des automobilistes !!!

A lire aussi :

• Charleroi Art Nouveau
• Musée des Beaux-Arts de Charleroi
• Bois du Cazier
• Musée du Verre 
• Musée de la Photographie

C’est toujours un plaisir de revenir à Chevetogne ! A chaque fois, on découvre d’autres petits coins car le Parc fait vraiment beaucoup d’efforts pour se moderniser et diversifier son offre. Chaque année apporte son lot de nouveautés : nouvelles plaines de jeux, nouvelles activités comme le salon des énergies renouvelables (juin 2007), nouveau musée (encore à voir),…

Ce mercredi, en compagnie de Valérie et des enfants, nous avons surtout exploré la magnifique plaine de jeux « des cabanes » et sommes restés dans ce coin du parc après un bon pic-nic au bout de l’étang.

Ensuite, au programme : la plage des pirates (la nouvelle île est presque prête), le nouvel avion rouge avec sa jolie vue sur l’étang, une promenade le long de l’eau, un bon cappuccino « les pieds dans l’eau » tandis que les enfants jouaient à la plaine de jeux aquatique dans les sous-bois, un tour en barque,…

… un tour en petit train jusqu’au jardin des plantes aromatiques, magnifique en cette saison et une dernière balade dans la charmille, avec de magnifiques hortensias en ce mois de juin.

Ferdinand s’est vu offrir le livre « Le dernier dragon de Chevetogne », tout mignon et bien de saison car on a vu le dragon, une grosse grenouille verte (!), dans les mares du jardin des plantes aromatiques.

Il y a deux ans, nous avions aussi acheté « Martine et l’Arche de Noé », très joliment illustré.

Voyez aussi nos visites précédentes en mars (2007), puis en mai (2006) :

• Chevetogne en mars
• Chevetogne en mai

Plein de photos de Chevetogne sur http://www.guyvan.com/photos/

Contrairement à certaines idées reçues (même les miennes, voir les commentaires ci-dessous suite à mon premier article), la Cabriole, c’est beaucoup, beaucoup plus qu’une plaine de jeux sur le thème des cow-boys et des indiens. D’ailleurs, on n’y parle pas de « cow-boys » mais de colons, de chercheurs d’or, de trappeurs. On n’y parle pas de « peaux-rouges » mais d’inuits, d’indiens des plaines, des forêts, des lacs,…

Dans un espace naturel préservé, au milieu des champs, la Cabriole est un vrai musée vivant de la culture amérindienne. On sent toute la passion de ses fondateurs, notamment dans la qualité des décors et des activités proposées, toutes ayant un caractère pédagogique bien défini.

On pourra notamment y apprendre les valeurs humaines des Indiens, mieux connaitre l’histoire des « chercheurs d’or » (et reconnaitre une pyrite d’une pépite !), découvrir l’influence (parfois catastrophique) de la colonisation sur les traditions et villages autochtones, identifier les différentes tribus, leur habitat, leur milieu naturel, comprendre la vie des colons à bord des navires qui les amenaient « au Nouveau Monde », identifier les animaux, les plantes, apprendre à tirer à l’arc, etc.

Le petit musée

Chaque recoin du site abrite une cabane avec des ateliers, ou une plaine de jeu, qui permettent d’apprendre tout en s’amusant. Le site est adapté aux enfants de maternelle et de primaires, car les guides, bien formés, adapteront les activités en fonction de l’âge des enfants.

La montagne dans le village inuit

Seul regret : le site ne s’ouvre aux familles que quelques jours par an, en été (et le samedi après-midi ???). Il est surtout adapté aux classes vertes, excursions scolaires et stages de vacances.

La mine d’or

Si j’ai un conseil à donner aux professeurs de primaire, c’est de profiter de cette excursion pour approfondir le sujet de la découverte et de la colonisation de l’Amérique en classe, car les bases historiques présentées à la Cabriole sont très loin des clichés, et permettent d’élargir largement le sujet. De plus, un dossier pédagogique est disponible, sur demande.

Le tour en poney lors de l’excursion scolaire de Ferdinand

Infos sur http://users.skynet.be/lacabriole/

Depuis notre dernière visite à Walibi, le parc n’a pas beaucoup changé et pourtant il nous a semblé plus sympa cette fois. Peut-être parce qu’il y a plus de fleurs, ou que le petit spectacle était très chouette avec les animateurs qui entrainaient les enfants à danser…

C’est frappant de constater, à chaque visite depuis 4 ans, que les attractions préférées des enfants sont les moins spectaculaires : les petits trains dans la mine, à actionner à la main, la promenade en barque sur le lac,…

… et bien sûr la rencontre avec les personnages !

Bébé étant avec nous, on a évité les attractions trop « hard » et on a pris avec plaisir le petit train, le vieux carroussel, les tacots,…

Et pour la sieste, j’ai particulièrement aimé les hamacs dans la plaine de jeux de l’ex « Bugs Bunny Land »…

En hiver, Walibi est fermé, mais vous pouvez vous rabattre sur la piscine tropicale et les jeux à Aqualibi.

Anthisnes est un village du Condroz liégeois qui vaut le détour : outre ses magnifiques bâtisses, dont l’Avouerie, mais aussi les fermes-château, il y a de très nombreuses ballades à faire, dans les rues du village ou aux alentours.

L’Avouerie se visite (en particulier son donjon du XIIème siècle) et recèle un petit musée de la bière et du pékèt, une petit magasin de produits bio et régionaux, et une taverne où l’on peut déguster quelques bières locales, sur la terrasse où dans les caves voûtées.

Musée de la bière et Halter-goûter au petit magasin d’Anthisnes, où l’on trouve « on po d’tot »

Plus d’infos sur http://www.avouerie.com/

Après notre chouette visite de la Citadelle de Namur début-mai, nous revenons à Terra Nova et sommes accueillis à l’information par une adorable archéologue qui nous conseille 4 itinéraires historiques autour de la citadelle.

Nous choisissons le circuit mauve, le plus court et qui passe par de nombreux souterrains bien rénovés et éclairés, en retraçant le siège de Namur par les troupes de Louis XIV en 1692. Durée 45 minutes, belles vues sur Namur et très intéressant.

Nous reviendrons voir l’expo sur Vauban dès le 9 juillet et nous en profiterons pour essayer les autres parcours !

Lire le post sur les dinosaures au Musée des Sciences Naturelles de Bruxelles

Une fois n’est pas coutume, nous vous déconseillons formellement cette espèce de foire aux monstres totalement inintéressante et même pire, bourrée d’aberrations historiques et scientifiques. Ferdinand a même repéré une erreur dans le nom de son arrière-arrière-grand père, Max Lohest, qui a découvert l’Homme de Spy !

Quel désastre de faire cohabiter les dinosaures et les hommes préhistoriques ! On a déjà tant de mal à expliquer aux enfants où ils se situent sur une ligne du temps : vive les mélanges. Et puis de Néandertal, il n’y en a pas beaucoup : on commence par un film sur les australopithèques (sans explications ni références), puis on passe sans transition de Lucy à l’homo sapiens, du dinosaure au mammouth… Même les maquettes n’ont pas le squelette typique de l’homme de Néandertal…

Si vous avez envie d’en savoir plus sur l’archéologie, la vraie, avec des archéologues et pas des montreurs de cirque, nous vous conseillons :

• la grotte Scladina (où on trouve de VRAIS ossements d’homme de Néandertal)
• le préhistosite de Ramioul, plus ludique mais scientifiquement sérieux
• le musée des sciences naturelles rue Vautier à Bruxelles (retour des iguanodons de Bernissart dès le 28 octobre 2007)
• le musée d’histoire naturelle du Jardin des Plantes à Paris, et en partie la galerie des squelettes (de VRAIS dinosaures !)

Attention, l’exposition reste en Belgique pour un bout de temps. Elle passera par Liège, Ostende, Courtrai,… avant de retourner en France d’où elle vient et n’aurait jamais dû sortir.

Entrée : dès 3 ans : 5 EUR, adultes 8 EUR
Voyez les photos sur le site, vous aurez tout vu : http://www.neandertal-expo.com/

Le beau temps de ce mois de mai est propice au jardinage, mais aussi aux jolies promenades dans la Vallée du Samson. Un peu par hasard, comme à chaque excursion, nous avons choisi de nous rendre à Thon, pour un pic-nic au milieu des champs, suivi d’une petite sieste au soleil et d’une promenade de 8 km appellée « Promenade du Trou Perdu » !

Voici la vue de notre pic-nic sur l’herbe…

En venant de Namêche par la Vallée du Samson, prendre la 3ème route à gauche (Try de Goyet), c’est une petite rue en épingle à cheveu qui monte fort, juste avant le carrefour de Goyet. On se gare en haut, là où la route devient un chemin. C’est un peu plus loin que nous avons fait un pic-nic en pleine nature, à côté d’une oeuvre de la Fête de Mai, trois trompettes géantes sur des pilônes.

La chapelle de Notre-Dame de Bon Secours… et quelques itinéraires pour les prochaines sorties !

Le chemin est balisé de losanges bleus. Il mène à une jolie chapelle où l’on bifurque à gauche vers Thon, un des plus beaux villages de Wallonie, que l’on traverse et qui mérite son titre.

De là, l’itinéraire redescend vers la Vallée du Samson, pour une section un peu dangereuse le long de la route. Le Samson est un des ruisseaux les plus propres et les plus riches en faune de notre région ! On remonte ensuite la rue Try de Goyet, sauf si on s’est arrêté pour prendre une boisson fraîche ou un bon menu au restaurant « l’Escale », qui vous accueille dans son jardin fleuri (un peu bruyant) le long de la route…

Personnellement, je préfère le pic-nic au milieu de nulle part, là-haut, mais à vous de choisir… ou de tester les deux !

Télécharger l’itinéraire sur http://www.gesves.be/natures-et-balades-2/point-infos-logo-i/ (balade au losange bleu)

Namur en Mai, vous connaissez ? Non ??? Alors, il vous reste deux jours (ou un an…) pour descendre au centre de Namur (un conseil, prenez le train !)… Un Festival d’Art Forain a lieu chaque année dans le piétonnier.

On y trouve des spectacles payants, dans les cours et les écoles, mais aussi des artistes qui installent leurs instruments de musique ou leurs marionnettes dans la rue. Attention, ce n’est pas la Fête de la musique où chacun débarque avec son instrument. Ici, les artistes sont triés sur le volet et programmés. Cela ôte un peu de spontanéité, mais la qualité est irréprochable… Bien sûr, on aime ou on n’aime pas selon les comédiens, le thème, les décors,…

Par exemple, j’ai détesté ce spectacle de Polichinelle qui jetait son bébé par terre et disait « un berceau, c’est un peu comme un cercueil ». GASP !!!

Mais on a adoré le petit bonhomme si expressif de Christophe, alias Jojo Golendrini. Trop mignon et captivant !

On trouve aussi quelques manèges mais, malgré le thème de la foire, pas un seul lacment ni croustillon !!! Ben oui, on n’est pas à la Foire de Liège !

Programme 2007 (PDF)

Technopolis, c’est un peu la Cité des Sciences de la Villette à 15 minutes de Bruxelles (en train, billet B-Excursion très intéressant).

Des tas d’expériences ludiques mais en même temps scientifiques à faire par les enfants et même les grands. Par exemple : soulever une voiture par son propre poids, se coucher sur un lit à clous (!!!), piloter un avion de ligne, se mettre dans la peau d’une personne en fauteuil roulant, descendre un étage comme un pompier,…

Personnellement, je conseille plutôt de faire cette excursion avec des enfants de plus de 10 ans, même si Technopolis prépare un espace pour les petits de 3 à 7 ans (ouverture en juin 2007) et si Ferdinand et Joséphine se sont très bien amusés à pousser sur les boutons, tirer les manettes,… sans chercher à comprendre le fondement scientifique des expériences !

Compter une après-midi complète pour la visite de Technopolis (minimum 3 heures). Je déconseille de combiner avec la visite de Malines ou de Planckendael : gardez-les pour une autres fois, vous n’en profiterez que mieux !

Entrée payante à partir de 3 ans.
Infos : www.technopolis.be

La Flandre regorge de belles villes comme Gand, Bruges, Anvers, profitons-en ! Mais il y a aussi le charme plus discret et néanmoins exceptionnel de villes comme Louvain, Tirlemont, Lier et Malines. Cette dernière n’est qu’à 15 minutes en train de Bruxelles et c’est vraiment une ville exceptionnelle.

Profitant d’une journée de congé pédagogique, nous sommes donc partis en train pour Malines. Attention, il y a deux gares : Mechelen-Nekkerspoel est beaucoup plus près du centre que Mechelen.

Dirigez-vous vers le Beffroi et vous arrivez sur la belle Place de la ville, avec ses maison flamandes typiques. Au passage, rentrez dans la cour du Palais de Marguerite d’Autriche, devenu Palais de Justice, sur la gauche en venant de la gare.

Cela vaut la peine de visiter la cathédrale (et d’admirer le beffroi : imaginez qu’il ne fait que la moitié de la taille prévue !) et de flâner dans les ruelles, le long du canal aux quais bien rénovés, de rentrer dans les églises, les musées,… avant de se trouver un petit resto sympa !

Entre le beffroi et la Grand Place, un petit musée, le Schepenhuis, dans un très ancien hôtel de ville, montre quelques belles pièces de l’art au début du XVIème siècle, l’âge d’or de Malines, notamment de jolies petites vierges avec leurs cheveux tirés en arrière à la mode de l’époque.

Difficile d’énumérer tous les édifices remarquables de la ville mais l’office du tourisme le fait très bien !

En revenant vers la gare (un peu plus loin à gauche), on trouve le Musée du Jouet. J’étais un peu sceptique mais j’avoue que c’est un très beau musée, pour les petits comme pour les grands (parents, grands-parents, on y retrouve avec joie ou nostalgie les jeux de son enfance). C’est très amusant de voir la réaction des enfants devant les vitrines de jeux anciens (quelle fut leur surprise en apprenant que l’on jouait à la messe avec un kit complet de curé !).

Certaines mises en scène sont vraiment superbes, notamment l’espace des jeux de foire miniatures et animés, les énormes circuits de trains et la reconstitution grandeur nature et en 3 dimensions du tableau « Jeux d’enfants » de Bruegel (on y rentre comme si on rentrait dans le cadre : génial !). Petit regret : très peu (voire pas) d’explications en français. Mais ce n’est pas vraiment nécessaire, les dates suffisent et les jouets parlent par eux-même !

Si on prend le temps, on peut aussi jouer à toutes sortes de jeux, au deuxième étage (casse-têtes et jeux de patience) et au rez-de-chaussée (jeux de société à emprunter).

Le musée du Jouet est fermé le lundi
Adultes : 7 EUR, enfants 5 EUR
Infos : www.speelgoedmuseum.be

Le Lac de Bambois, tout près de Fosses-la-Ville, n’est pas aussi connu que les étangs de Virelles, et pourtant c’est un site exceptionnel pour les amoureux de la Nature et surtout les amateurs de jardins comme moi. On peut bien sûr s’y baigner à la belle saison et profiter des berges, de la cafétaria et de la petite plaine de jeux.

Mais dès le 1er mai, les jardins vous accueillent quelle que soit la météo (ensoleillée, de préférence), tout au long des sentiers qui parcourent le site sur près de 2 ou 3 km (accessibles aux poussettes).

Source de la photo http://www.fugitif.net/

Les pêcheurs sur leur barque : voici l’image typique du lac losqu’on arrive. On découvre ensuite la plaine de jeux, l’observatoire ornitologique, puis on revient sur ses pas et n découvre un sentier, entre l’entrée et la boutique : c’est par là !

Le sentier longe la berge puis, surprise, s’enfonce sous la route pour ressortir le long du ruisseau, dans une petite vallée remplie de plantes d’ombre (hostas, astilbes,…).

Le sentier part tout droit jusqu’à un second étang, et revient via une multitude de jardins, plus beaux les uns que les autres : le jardin aux parapluies, qui fait penser à un tableau de Magritte, le jardin aménagé autour des mares et petits ruisseaux (superbe reportage sur http://www.passionbassin.com/dossiers/reportage/parc26.php), le jardin des petits enfants, vraiment très bien pour les petits de 2 à 6 ans, avec ses jeux faisant intervenir tous les sens,…

En revenant vers le grand lac, ne pas oublier d’observer les poissons de lac et de rivière dans les aquariums, près de la vieille maison de pêche.

La promenade est loin d’être terminée ! Un second sentier sur pilotis mène vers l’autre côté du grand lac, en passant sous une treille très romantique.

Un pavillon chinois, puis un jardin dédié aux poètes et aux artistes (Van Gogh, Monet, Verhaegen,…) et enfin un imense espace divisé en : un potager, à voir en été avec ses collections de cucurbitacées, une roseraie, à voir fin-juin, en même temps que le jardin des gourmandises (framboisiers, cassis, fraisiers, vigne, miam !), un jardin au naturel,…

Il y en a vraiment pour tous les goûts, et personnellement, j’aime tout !

Entrée (ouverture du 1/5 au 7/10) : 2,90 EUR (adultes), 1,90 EUR (enfants 2-11 ans)

Plus d’informations sur le site de Fosses-la-Ville : http://www.fosses-la-ville.be/Bambois/Bamb1.htm

La Citadelle de Namur est proche de chez nous et on croit la connaître, alors qu’elle recèle des tas de sites intéressants : des promenades historiques par époque, un musée archéologique (l’Espace Saint Pierre), le parfumeur Delforge, des endroits où boire un verre (sur l’Esplanade et à Terra Nova), des caves à vin bien fermées (on ne visite pas, ou alors sur invitation de Grafé-Lecocq !),…

Pour ce mercredi, nous avons choisi l’escalade à pied, à travers bois, au départ du Casino, puis la découverte des très jolis jardins thématiques près du Chateau de Namur (hôtel), avec leur roseraie à voir absolument fin-mai, début-juin, un jardin des émôtions (couleurs et senteurs combinées autour d’une fontaine) et bien sûr le jardin des plantes aromatiques, avec ses belles collections de sauges, thyms, basilics,…

Avec les enfants, une escale s’impose au Parc d’attraction Reine Fabiola, avec sa nouvelle plaine de jeux dans les arbres. Tarzans en herbe, vous serez aux anges ! Les activités « classiques » plaisent toujours autant que le go-kart.

L’endroit est accueillant mais c’est un peu bizarre de faire payer une entrée aux adultes quand on sait que leur seule activité possible est… de consommer à la buvette.

PAF : 3 EUR pour tous, enfants de moins de 1 mètre gratuit, réduction famille nombreuse. Suppléments pour certaines attractions (mini-golf, trampoline, go-kart,…). Le parc est fermé en automne / hiver.

Nous redescendons par la « Route merveilleuse », en admirant le panorama sur la Vallée de la Meuse, sur Namur, sur Jambes,… Rien que pour profiter de la vue, ça vaut la peine de laisser sa voiture en bas !

Nous étions partis pour voir les dolmen de Weris… Mais au cours de notre pic-nic au bord de l’Ourthe, dans le ravissant hameau de Bohon, nous avons eu du mal à résister à la vue des kayaks passant paisiblement sur l’eau… Il faisait magnifique, c’était trop tentant !

Un accueil charmant chez « Durbuy Adventure » à Rome et une bonne nouvelle : les enfants ne paient pas jusqu’à 12 ans et il y a des canoës à 3 places ! Nous optons pour la petite ballade (10 km) – il y en a une de 20 km mais il est déjà 15h. Les départs s’effectuent jusque 16h, cool !

On commence par traverser Durbuy en kayak, avec une vue inédite sur le château et le Parc des Topiaires.

Et puis surtout le parcours est vraiment superbe : je l’ai préféré à celui sur la Lesse pour son côté « nature » : l’Ourthe forme de larges méandres et passe par des coins littéralement déserts : seules quelques vaches paissent paisiblement dans de jolies collines herbeuses et les oiseaux s’en donnaient à coeur joie. Partout des fleurs, notamment à la fin du parcours où les talus étaient couverts d’ail des ours.

Accueil très sympa à Barvaux avec une plaine de jeux qui a comblé les enfants.

Prévoyez des vêtements adaptés car quoi que l’on fasse, on est toujours mouillé après une ballade en kayak !!!

La ville de Fosses-la-Ville mérite vraiment d’être connue ! Saviez-vous que cette ville date du VIIIème siècle et qu’elle est remplie de symboles celtiques ? En effet, Saint Feuillien, le fondateur de la ville, était venu d’Irlande pour nous évangéliser…

Nous y avons passé une très belle après-midi avec :

– la visite guidée de la collégiale St Feuillien, avec un employé du syndicat d’initiative qui nous a même fait monter dans la tour romane voir les cloches

– le petit musée des costumes folkloriques de Belgique (cousus à la main sur de petites poupées) qui vous apprend tout sur le « chinel », le bossu légendaire de Fosses que vous retrouverez dans les rues au Létaré (à la mi-Carême). Fosses-la-Ville est également connue pour sa marche septennale, où l’on sort les reliques de Saint Feuillien.

– une jolie ballade fléchée dans les ruelles médiévales (explications au SI)

– une promenade de 3,7 km (« Sur les pas de Saint Feuillien ») qui nous a amenés au beau point de vue de Sainte Brigide, sur la colline, où a été reconstitué un oratoire et un hermitage celtique. Ensuite, on traverse un bois et on se retrouve dans les campagnes autour de la ferme de la Folie, avant de redescendre vers Fosses.

On aurait bien aimé aller voir le Lac de Bambois et ses jardins, mais il n’ouvre que le 1er mai. Nous avons donc terminé la journée à la plaine de jeux de l’Abbaye de Maredsous (15 km). Que d’abbayes dans le coin ! Floreffe, Fosses-la-Ville, St Gérard de Brogne, Maredsous,…

Le site de la cascade de Coo, près de Trois-Pont, s’est doté d’une infrastructure touristique très complète qui ravira petits et grands : le site de la cascade, le barrage et de belles promenades balisées dans les alentours (de 3 à 10 km, voire plus), du kayak sur l’Amblève et, bien sûr, le parc d’attraction de Télécoo, rebaptisé Plopsa Coo depuis sa reprise par le Groupe Plopsa de La Panne.

Nous sommes montés en télésiège en haut du site pour admirer la vue et fair un pic-nic dans un site vraiment exceptionnel. Le télésiège est inclu dans le prix du parc mais peut être pris séparément (6 EUR adultes, 4 EUR enfants). Les plus courageux monteront à pied par les sentiers fléchés…

Ensuite, la découverte des attractions de Plopsa Coo, qui a réalisé de gros investissements pour moderniser Télécoo et son image un peu vieillote. Le résultat est bon, mais on est loin encore de l’équippement de La Panne ou de Walibi, à tarif presque équivalent…

Les enfants ont adoré : le mini-karting, les buches, courir dans la fontaine (un damier aux jets aléatoires, très réussi et super par beau temps). Ils ont moins aimé le tour du parc à gibier en petit train et étaient encore un peu petits pour le bob-sleigh, le karting et le roller-coaster.

Un gros avantage de ce parc est sa formule « à la carte » : tout le monde a accès gratuitement aux plaines de jeu, à la mini-ferme et aux fontaines. Les attractions pour les petits peuvent être prises à la pièce (carte de bons à acheter à l’entrée). Si vous avez des enfants de moins de 10 ans, je recommande de prendre une carte de 20 bons pour eux, plutôt que 3 entrées « all-in » à 19 ou 20 EUR. Ils pourront aller sur les petits manèges et profiter du site sans vous ruiner.

On reviendra pour les promenades et le kayak, car la nature est superbe ici… et bien sûr on refera un petit tour sur les manèges !

Accès : de Liège ou Bruxelles, E25 sortie Aywaille, traverser Remouchamps et suivre la jolie route le long de l’Amblève en direction de Trois-Pont. Parking gratuit le long de la grand-route (payant 3 EUR en face de l’entrée du parc Plopsa).

Promenades : cartes disponibles à l’ofice du tourisme de Trois-Pont (et de Remouchamps je suppose).

La promenade « Fermes, châteaux et jardins », au départ du Château de Franc-Warêt, avait attiré mon attention lors d’une promenade hivernale. Le beau temps étant revenu, c’est la journée idéale pour parcourir ces 21 km à vélo à travers les paysages de Hesbaye.

Paysage hesbignon typique

Le château de Fernelmont et son donjon

Halte près de la chapelle de Saint Roch, patron des voyageurs ! Et retour bien mérité de nos champions au Château de Franc-Warêt.

Le circuit est balisé de flèches oranges. Je conseille vivement d’imprimer la carte (circuit n°5) et de prendre si possible une carte IGN de la région (ou la carte de la commune de Fernelmont) car certaines balises manquent en cours de route !

Nous sommes partis à deux en week-end gastronomique à Libin, l’occasion de se régaler des bons petits plates de Jean-Philippe à l’hôtel « Les Roses », et aussi de découvrir la jolie Vallée de la Lomme et en particulier le magnifique domaine provincial de Mirwart avec ses 4 promenades balisées.

Ce dimanche matin, il faisait un délicieux soleil printannier. Nous avons choisi la plus courte des ballades (1h30), en se romettant de revenir faire les autres une autre fois. On longe la Lomme par un sentier escarpé, rempli de pervenches et d’anémones à cette saison.

Un peu plus loin, on découvre le joli village de Mirwart, son château impressionnant sur un éperon rocheux, puis on redescend à la pisciculture, notre point de départ.

Sans oublier un petit passage à la source de « l’Eau Marie » dans le magnifique bois de feuillus du domaine, le long de la route qui nous ramène à Libin.

Plus d’informations sur le domaine provincial de Mirwart (site pas très complet)

Un hôtel de charme en Ardenne que nous vous recommandons chaudement. Allez-y de notre part, vous serez bien reçus !

Le tilleul de Conjoux (Conneux) se trouve entre la sortie de l’autoroute et l’entrée du domaine de Chevetogne.

Avant Pâques, l’entrée au domaine est gratuite et même si il n’y a pas d’animations, il y a déjà beaucoup de choses à faire !

Pic-nic relax près d’une plaine de jeux

Promenade dans la charmille et première azalée en fleurs

La ballade de Martine et l’Arche de Noé…
… et un tour à la grande plaine de jeux avant de repartir.

Quelle bonne journée !

Cette magnifique promenade de 6 km part de « La Maison de la Mehaigne et de l’Environnement Rural » à Hosdent (Latinne), près de Fallais (E42 sortie 7, direction Hannut puis petite route à gauche).

La cour de justice rénovée récemment

Le hameau de Hosdent, tout mignon, est traversé par la Mehaigne. Il comporte une petite chapelle dédiée à la Vierge de Banneux, un moulin en ruine, une plaine de jeux (assez humide), une grosse ferme (anciennement Seigneurie franche) et une ancienne cour de justice du XVIIè, rénovée à grands frais par la commune.

En suivant la BR04 (signalée par des rectangles verts), on longe un marais de 9 ha protégé et riche en oiseaux. Ne manquez pas la fontaine avec la grenouille. Avez-vous vu quelque chose de très bizarre à cette grenouille ? Solution de l’énigme sur demande 😉

On s’enfonce dans un sentier qui grimpe au-dessus de la rivière, près de la ferme du chardon. On traverse le ravissant village de Fallais, avec son moulin à aube (dont la roue existe encore et fonctionne !), son petit cimetière, la potale de St Roch, le moulin à huile (où l’on a ensuite broyé de la craie exploité dans des galeries souterraines), la pompe à eau restaurée,… Plein de petits coins sympas entre de très joiles maisons.

Au bout du village, on retraverse la rivière et on arrive à l’ancienne voie de chemin de fer. Panneaux didactiques et historiques très intéressants sur le train, la bataille en 1940, l’auteur local Krains,… Ne cherchez pas la gare : elle a été démolie ! Par contre, la voie désaffectée a été transformée en Ravel, dont les talus sont couverts de narcisses.

On revient sur ses pas via cette voie surplombant les méandres de la rivière, passant tout près du château (une superbe photo du chateau de Fallais sur le site du Fugitif), on voit bien le moulin de Fallais de ce côté, ainsi que le grand marais. On termine par un petit sentier pavé qui ramène à travers champs vers Hosdent.

Merci beaucoup à la Maison du Tourisme pour ce bel itinéraire 🙂

La premenade nous a été proposée par la Maison du Tourisme des Vallées de la Burdinale et de la Mehaigne (accueil adorable à la Ferme de la Grosse Tour à Burdinne).

Ce jeudi des vacances de Carnaval, nous prenons le train pour Bruxelles. Au programme : rien de spécial : se balader au hasard et découvrir les recoins de notre capitale.

Nous sortons à la Gare du Nord et commençons par le « Manhattan » bruxellois, qui fait l’admiration des enfants. Plus loin par contre, les parallèles à la Rue Neuve ont tout du chancre urbain et on ne peut pas être vraiment fier de la capitale belge en passant du Boulevard Anspach à la Place de Brouckère, ni même entre la Place des Martyrs et la Grand Place. Tristes façaces, rues aux trottoirs défoncés, on est bien loin de Paris où tout est beau, quel que soit le quartier. Je me demande même comment fait-on pour que les touristes ne s’égarent pas trop autour de la Grand’Place, histoire de ne pas avoir une très grosse déception… Mais les enfants, eux, trouvent toujours le moyen de s’émerveiller…

Vitrine de chocolatier Passage du Nord, à côté d’une coutellerie qui doit être l’un des plus vieux commerces de Bruxelles.

Sculpture devant les Galeries de la Reine

Ils font la fête autour d’une pitta puis nous remontons par le jardin de l’Albertine vers le quartier plus souriant de la Place Royale. Nous découvrons le tout nouveau musée du Palais Bellevue, anciennement musée de la dynastie superbement rénové en musée de l’histoire de la Belgique, vue au travers des règnes de nos 6 souverains. SUPER intéressant et bien fait. Une ballade dans le temps, émouvante, didactique sans en avoir l’air, et pour une fois un peu moins « socialisante » que l’histoire vue dans les ex-charbonnages wallons (j’en ai un peu marre des méchants bourgeois profiteurs, des méchans colonisateurs opprimants les pauvres noirs et des affreux financiers capitalistes, ce sont quand même nos ancêtres et j’aimerais que les enfants soient fiers de leur famille !).

Après les XIXème et XXème siècles, on plonge à l’époque des Ducs de Brabant, de Philippe le Bon et de Charles Quint : les fondations du Palais du Coudenberg, qui se trouvait sur l’actuelle place royale (ou plutôt en dessous car la construction de la place en 1775 a comblé un dénivelé important, d’où la préservation des fondations du Palais).

Le Palais du Coudenberg au XVIIème, détruit par un autre incendie en 1731

Les fouilles depuis plus de quinze ans sont enfin accessibles et remarquablement mises en valeur : on déambule dans les caves des XIIe-XIVe siècles (dont certaines ont servi plus tard, comme en témoigne un très anachronique escalier en fonte), les fondations de la grande Aula Magna du XVe siècle, les fondations de la chapelle du XVIe siècle ; la rue Isabelle avec ses gros pavés (voir sur Flickr), permettant à la souveraine de gagner Sainte Gudule, l’hôtel particulier voisin du palais, avec sa galerie gothique,…

On se sent hors du temps, désorienté, et seul le bruit du tram au-dessus de nos têtes nous rappelle que nous sommes aujourd’hui, et non 300 ou 500 ans en arrière.

Nous reprenons notre marche par la Rue Belliard, autoroute urbaine polluée finissant en chantier géant près du quartier européen, passons saluer les charmants gérants du magasin Puzzle Passion, puis nous reprenons le train à Schuman. Bruxelles ma belle, il faut bien te connaître pour t’apprécier, mais tu as de gros efforts de beauté à faire !

Les vacances de Carnaval nous ont donné l’occasion de visiter le Parc d’Aventures Scientifiques (PASS) situé près de Mons et fermé le mercredi. On y accède sans trop de difficulté en train + bus mais attention pour le retour, seulement 2 bus par heure.

Situé dans un ancien charbonnage rénové avec de TRES gros subsides européens et régionaux, le site présente plusieurs expositions plus ou moins permanentes (les gènes, l’Antarctique, les animaux d’élevage,…), dont certaines ont assez mal vieilli, il faut bien le dire. Pour les enfants de 3 à 6 ans, le chantier de construction avec des briques en mousse fait toujours fureur. Et l’exposition sur les matériaux les intéresse. La partie sur le charbonnage n’est pas mal, avec un petit goût de Bois du Cazier ou de Blégny mine…

Le plus sympathique sont les nombreuses animations, presque chaque heure et pour tous les âges, qui permettent de passer une journée complète sans s’ennuyer une seconde. Mais de là à revenir… bof.

Les enfants ont fait la connaissance du robot-chien Aïbo

Ce mercredi, il a neigé pour la première fois de l’hiver. Quel plus joli endroit pour admirer les arbres couvert de blanc que les environs du Château de Franc-Warêt ?

Autres photos du Château de Franc-Warêt sur Flickr : 1 | 2 | 3

Une promenade de 1h30 (à pied) part à gauche du château, suivant le parcours vita, jusque Gelbressée et sa jolie chapelle.

Autre photo de Gelbressée sur Flickr

Pour le retour, plusieurs possibilités : revenir sur ses pas ou, en toute illégalité, reprendre à travers les bois du château, un très joli chemin le long du ruisseau qui ramène au château en passant par dessus le petit pont qui enjambe la route.

J’aime beaucoup cette promenade car tout en partant du centre ville d’Andenne, elle vous amène tout de suite dans de jolis chemins de campagne. Elle suit partiellement un chemin balisé (rectangles rouges) mais… à l’envers ! L’idéal est de se munir de la carte IGN des randonnées en vente à l’Office du Tourisme. Durée : 1h30.

On se gare sur le parking de la rue Frère Orban. La promenade commence par le chemin à gauche du squash « Free Time » (Rue Provost n°3). Ca grimpe très fort le long de ce chemin de croix (fort délabré) et on débouche sur un magnifique panorama près de la Chapelle du Calvaire.

De là, on suit de jolis chemins creux qui passent pas les lieux-dits « Chawagne », « Les Agaises », « Hautebise ». On rejoint la GR 575 qui ramène vers Andenne et là, c’est à nouveau le contraste brusque entre les bois et le centre ville. On débouche par d’anciennes ruelles sur la Collégiale Ste Begge et la jolie Place du Chapitre.

Quelques photos sur Flickr :

• Collégiale Ste Begge
• Fontaine Ste Begge
• Rue des Chanoinesses

Petit pélérinage à Malonne avec Nicolas qui y a fait une partie de ses études et qui rêvait de revoir « le volcan »… Cette ancienne carrière de pierre d’origine volcanique ressemble en effet à un cratère, et c’est un très chouette endroit de pic-nic, même en plein mois de janvier ! En été, il doit y faire délicieux au soleil et à l’abri du vent…

Ensuite, nous avons repris la voiture pour une promenade au « très namurois » Bois de la Vecquée. Nous étions loin d’être les seuls en ce dimanche après-midi !!! En prenant les chemins latéraux, nous avons longé le sommet du bois avec une belle vue sur le méandre de la Sambre, la gare de triage, la Ferme Blanche (remarque : en été, avec les feuilles, on ne voit sans doûte rien du tout!). Nous avons fait le tour du fort de Malonne (fermé) et sommes revenus à la nuit tombée.

Il existe aussi des ballades pour VTT qui ont l’air chouettes ainsi qu’une promenade balisée (losanges bleus) de 7,5km (difficile) qui descend dans la vallée et remone à travers les bois.

Une fois n’est pas coutume, nous faisons une excursion le samedi, et en groupe.

L’Aquarium de Liège n’est évidemment pas aussi spectaculaire que celui du Parc Paradisio ou le Sea-Life Center de La Panne, mais il est à Liège (soyons chauvin !) et il a une vocation scientifique avant tout. La présence d’un guide était un « plus » indéniable pour moi adulte, et pour les enfants également. Connaître tous les petits secrets des poissons est quand même très amusant ! Et le grand aquarium avec les requins est quand même saisissant. Ils ont bien grandi depuis 2 ans !

Ne pas oublier d’aller voir les collections de coraux (1er étage) ni surtout l’immense squelette de baleine au dernier étage.

De belles photos de l’aquarium : http://photo.guyvan.com

Juste quelques photos de cette promenade au-dessus de Seilles (Andenne) que les enfants adorent. Ce n’était pas la plus belle journée de janvier mais il faisait doux et la pluie nous a laissés tranquilles la moitié du parcours. J’ai découvert un chouette outil pour les panoramiques et l’endroit s’y prête fort bien.

On y avait déjà été en mai dernier, et plein d’autres fois encore…

Durant les vacances de Noël, la SNCB fait des tarifs très intéressants avec la formule « shopping » : un aller-retour n’importe où en Belgique pour 7 EUR. Nous en profitons pour aller à Bruges en ce lendemain de Noël. Personne entre Namur et Bruxelles, mais un train bondé vers Bruges et la mer.

Enormément de gens se déplacent pour visiter les sculptures de glace « snow & ice » exposées près de la gare de Bruges. Nous leur emboitons le pas pour deux files interminables, aux tickets (très chers) puis à l’entrée. Le clou du spectacle se trouve pile en entrant dans le châpiteau : Big Ben, l’Arc de Triomphe et la Tour Eiffel en glace translucide, avec de beaux effets de lumière colorées, qui laissent augurer une visite magnifique. Mais après, c’est assez décevant et on se marche sur les pieds (gelés) pour voir quelques bonhommes de neige, faire le tour de trois igloos et une descente de toboggan de glace… Le fameux bar qui sert les boissons soit-disant dans la glace ne distribue que des gobelets de carton publicitaire et… c’est déjà la sortie ! Vraiment ça ne vaut pas la dépense.

Heureusement que Bruges est une ville magnifique et que le centre n’est qu’à quelques pas de la gare. Nous achetons un plan et nous déambulons dans les rues illuminées, la grand place (Markt) avec sa patinoire, la place de l’hôtel de ville (Burg) où nous visitons les salles gothique et Renaissance, la basilique du Saint-Sang, puis la promenade le long du canal avec une brume romantique dans laquelle disparaissent les clochers de la ville.

Nous terminons la journée par la visite du musée du diamant, plébiscité par les enfants, et très intéressant : Bruges était une ville diamantaire bien avant Anvers et l’accueil (en français) dans ce musée est tout simplement fantastique. Nous n’avons pas vu la démonstration de taille (tous les jours à 12h15) mais nous avons déjà appris plein de choses sur cette pierre hors norme, son histoire, son extraction, ses plus beaux exemplaires,…

Je dois quand même dire que Gand est pratiquement aussi belle (et que visiter des villes par temps froid n’est jamais la même chose que par beau temps… mais Bruges reste une très belle ville, et à 2 heures de Namur en train, pourquoi se priver ?

A la sortie de la gare de de Liège Palais, nous sommes passés par l’arrière du Palais de Justice, rue du Palais, et avons découvert une petite cour menant vers « les coteaux de Liège », que l’on atteint par une succession d’escaliers étroits, de cours, de jardins en terrasses. Un petit coin ravissant, où poussent les roses, même mi-décembre, et qui donne un bol d’air et une jolie vue sur la ville et ses vieux quartiers.

Une nouvelle succession d’escaliers et d’imasses nous amène rue Hors-Château, près du couvent des Ursulines. De là, nous visitons le Musée d’Art Religieux et d’Art Mosan, qui a des collections remarquables de sculptures et de tableaux (même si les enfants étaient surtout ébahis devant les ciboires et les ostentoirs brillants !!!). Et surtout, en cette période, il faut y visiter la jolie collection de crèches d’Europe, pas très anciennes mais toutes émouvantes et charmantes.

Un peu plus loin, ça vaut la peine de jeter un coup d’oeil dans l’église Saint Antoine, très bien restaurée, qui abrite des expositions temporaires (actuellement des créations contemporaines).

Et puis bien sûr il y a l’ambiance, dès la nuit tombée, du marché de Noël, avec ses illuminations, ses attractions foraines comme la piste de luge synthétique, ses snacks hors de prix et ses boutiques pour tous les goûts (euh, pas trop les miens…). Ca vaut la peine d’y faire un tour quand même !

Et si vous avez encore du temps, allez voir le beau spectacle « la belle et la Bête » au Petit Théâtre de l’Opéra.

Un très très bon spectacle de théâtre, pour enfants, pour adultes aussi car je me suis passionnée du début à la fin. Beaux décors et costumes, acteurs très chouettes, et une très belle histoire, bien traîtée, très intéressante à regarder avec des enfants qui regardent beaucoup plus vite à l’intérieur du coeur de la bête que nous, les adultes.

Vaut le déplacement jusque Liège sans hésiter ! Le petit théâtre se trouve rue de la casquette, derrière l’opéra. Et c’est la compagnie du Marais qui joue : une troupe à suivrevia son blog http://maraisliege.skynetblogs.be/ et en vrai !

Réservations : 04/221.47.22 (ORW)

Voici une très belle ballade dans une région que l’on croit industrielle, la Sambre entre Namur et Charleroi. Industrielle elle l’est, ce qui a d’ailleurs un certain charme, mais la vallée a vraiment bien plus à montrer que ses usines…

Nous vous conseillons un itinéraire vélo d’une douzaine de km (25 aller-retour) au départ de Floriffoux, en direction de Charleroi. Accès en voiture : E42 sortie 12 : Namur-Ouest, direction Namur puis aux feux à gauche vers Floreffe, s’arrêter après avoir passé la Sambre à côté de l’usine Materne. Il est également possible de partir de Namur ou d’ailleurs, vu que le Ravel couvre toute la Meuse depuis Maastricht et la Sambre jusqu’en France !

Le Ravel est en bon état et passe dans des paysages magnifiques, notamment au pied de l’Abbaye de Floreffe, spectaculaire sur son éperon rocheux. On longe la Sambre aux aux calmes, bordée de rangées de peupliers. Ecluses, ponts et usines rythment cette ballade en pleine nature, facile pour tous les âges (à condition de ne pas tomber dans l’eau !!!).

Nous avons été jusqu’à l’usine Glaverbel, où le Ravel est coupé et emprunte une portion de route. De là, demi-tour, en compagnie d’une cycliste vraiment charmante, Marylène, rencontrée par hasard sur ce Ravel dont une des forces est la convivialité 🙂

Source photo

Situé dans la « Halle al Chair » (ancienne halle aux viandes) près du Grognon, le musée archéologique de Namur est un petit musée « à l’ancienne », avec ses vitrines, ses poteries recollées, ses vases en verre (certains sont magnifiques). Il est pourtant très intéressant car il évoque à travers les noms des villages de la région l’Histoire peu connue de nos ancêtres aux IIème et IIIème siècles : tout un passé enfoui sous la terre, dans les carrières et sous les tumuli,…

Une borne interactive permet de situer et d’interpréter les trouvailles de vestiges gallo-romains à Namur, sous les rues actuelles : pas mal du tout.

Et puis, la maquette en relief de Namur, même si elle n’a « que » 250 ans, vaut à elle seule la visite. Copie de l’original (visible aux Invalides à Paris), elle montre fidèlement comment Namur était en 1750. On y retrouve quelques bâtiments actuels (le siège du parlement wallon, le beffroi), on y voit d’autres édifices disparus (l’église sous les murs de la Citadelle), et surtout le réseau de fortifications de Vauban qui entourait presque entièrement la ville de douves (là où passe le chemin de fer actuellement).

En conclusion, à Namur, il n’y a pas que le shopping, et la Halle aux Viandes mérite certainement qu’on y fasse une halte. Tarif d’entrée modique.

Nos villes flamandes sont parmi les plus belles d’Europe, et pourtant à part Bruges, Gand et Anvers, elles ne sautent pas à l’esprit quand on pense à une excursion. Tirlemont n’est pas loin, et en plus c’est très facile de se garer près du centre (parking Kazerne gratuit). Quelques petits restos sympas entre la Grand’Place et l’église Saint Germain. Et plein de choses à visiter…

L’Eglise Saint Germain (photos ci-dessus) est impressionnante avec son beffroi (patrimoine mondial de l’Unesco !) et ses colonnes massives. Elle est remplie de statues polychromes et sa chaire de vérité sculptée est étonnante, ainsi que le caveau du christ à gauche de l’autel.

De petites ruelles amènent à la Grand Place en contournant le beffroi par la droite. La place est la plus grande de Belgique après celle de Sint-Niklaas. C’est un ancien lac, d’où le nom de l’Eglise : Notre-Dame-du-Lac. A admirer le soir avec de superbes illuminations.

Sur la place, l’office du tourisme, le musée du sucre et au fond de la cour, « het toreke », ancienne prison – caserne de pompiers. Si la ville est connue pour sa sucrerie, elle n’a pas à rougir de son musée du sucre, qui mérite à lui seul le détour.

La visite avec audioguides en français est ponctuée de panneaux en quatre langues. Pas mal ! Tout à fait adaptée aux enfants, elle leur explique l’origine du sucre dans la nature, la culture des betteraves, la fabrication du sucre, l’histoire du sucre,… Très complet et trè beaux décors.

Un petit tour en ville nous a amenés dans un petit café sympa, Oude Leuvensestraat, au fond duquel se cache un musée des marionnettes tenu par Albert Vandersteen, un vrai passionné, marionnetiste depuis plus de 50 ans, et qui a collectionné une série de personnages très joliment présentés dans leurs décors. Il fait des démonstrations pour les groupes et accueille gratuitement les écoles. Un personnage qui fait chaud au coeur.

Ainsi se termine une superbe journée, avec un petit coucou à Saint Nicolas caché dans un magasin, tandis que dans la rue, on décroche les citrouilles d’Haloween pour accrocher les décors de Noël…

Moha, petit village au bord de la Mehaigne, n’est pas que le siège d’une grosse usine à chaux du Groupe Carmeuse ! Le calcaire que recèle son sol a permis de construire un beau château féodal sur un promontoire rocheux. Nous vous proposons une très jolie promenade pour découvrir ses autres richesses parfois méconnues.

Nous sommes d’abord passés par la maison du tourisme des vallées de la Burdinale et de la Mehaigne, à Burdinne. Accueil charmant et plein d’informations et de choses à faire dans le coin !

On rejoint Moha par la jolie vallée de la Brudinale, qui rejoint la Mehaigne à hauteur de l’impressionnant viaduc de Huccorgne sur l’autoroute E42. La vallée très calcaire, parsemée d’anciennes carrières, débouche sur l’usine de chaux de Moha, puis sur le village de Moha, dominé par l’église dédiée à Notre Dame du Rosaire perchée sur un promontoire rocheux.

Cette église, dont le bâtiment est récent (1912), a une histoire très intéresante : la statue de la vierge qu’elle renferme a ressuscité au XVIIIème siècle un enfant né sans vie, qui avait grâce à ce miracle pu être baptisé. Par la suite, d’autres miracles du même genre furent observés dans ce sanctuaire. La porte de l’église était malheureusmeent fermée et le curé (qui habite Thier du Curé !) n’était pas chez lui. Dommage…

Les ruines du château-fort en ruines, encore fier sur son éperon rocheux, laissent imaginer les siècles écoulés depuis les invasions normandes, l’an 1000, les Lotharingiens,… Malheureusement, le château a aussi servi de carrière de pierres pour les maisons du village, comme si il n’y avait pas assez de carrières dans le coin !!!

Une chouette promenade balisée de losanges bleus commence au bas du Château (rue du Madot), qu’elle longe par la droite (le long de la Mehaigne). Prévoir des bottes car on traverse deux fois les chemins boueux de la carrière : par temps de pluie, gadoue assurée ! Mais dès que l’on a passé ce coin industriel (qui a aussi son charme, surtout pour moi qui vient de passer 10 ans chez Lhoist), on profite du charme bucolique de la Mehaigne et des couleurs chatoyantes des arbres en ce 15 novembre ensoleillé.

Le parcours fait officiellement 7km300, mais compter 3 heures avec la visite du château et la grimpette vers l’église. Jolis chemins de campagne, une superbe ferme-château près de Huccorgne et de belles vues sur la vallée. Très chouette itinéraire, bien balisé, qui ramène les marcheurs sous le château, par l’autre versant de la vallée.

Evénement incontournable du mois d’octobre (jusqu’au 12 novembre d’ailleurs !), tout Liégeois qui se respecte va au moins manger des lacquements sur la foire… Et si vous ne savez pas ce qu’est un lacquements (parfois écrit lacment ou laekmans), c’est que vous n’êtes pas Liégeois, na !

Ca, c’est des croustillons, pas des lacquements !

Vous reconnaisez les deux petits bien droits dans le rotor ?

Les enfants ont profité de ce petit tour pour choisir chacun deux attractions. La meilleure restant inchangée depuis ma génération : le rotor ! Pour la première fois où Joséphine y allait, je suis montée au-dessus prendre quelques photos. Trop mignons les enfants !

Cher mais tellement gai, que c’est impossible de faire l’impasse sur la foire 🙂

Une exposition à Liège qui a fait une grande publicité, avec de jolies affiches tirées d’un spectacle à l’Opéra dans les années ’20. Malgré ce grand tapage médiatique, l’exposition s’adresse à des egyptophiles avertis, et manque un peu de pièces spectaculaires.

Le début est très chouette : une scénographie très bien étudiée plonge les visiteurs au pied des pyramides, puis dans une rue du Caire entièrement reconstituée.

Ensuite, des canopes, des canopes et encore des canopes (ces vases qui servaient à mettre les viscères des personnes momifiées). Le classement est assez curieux : ni thématique, ni chronologique (d’ailleurs, ça manque vraiment quelques dates pour se repérer) : on a consacré une salle à chacun des collectionneurs liégeois et à ses trouvailles (ou pillages ?). D’où la répétition des canopes (entre autres).

La partie qui nous a le plus intéressés est celle consacrée à Napoléon et à sa campagne d’Egypte, surtout juste après la visite de Waterloo.

Amusante aussi la momie de chat et bien sûr les émouvants sarcophages contenant des momies, que l’on ne peut pas voir pour ne pas qu’elles se dégradent. Mais pourquoi ne pas avoir mis des photos de leurs radiographies à côté des momies plutôt qu’un film vidéo vraiment peu intéressant ?

Il y a des visites guidées spéciales pour les enfants où la guide leur apprend à déchiffrer les hiéroglyphes. Ca avait l’air très bien et franchement, sans une guide spécialisée, je déconseille cette expo aux enfants.