Impossible de ne pas être intrigué par la superbe basilique gothique de Walcourt. Célèbre par son étonnant clocher surmonté d’une flèche bulbeuse, sa partie la plus ancienne date du XIIème siècle.
Basilique de Walcourt : vue d’ensemble
Nous aimons beaucoup nous promener dans le Parc Naturel de la Burdinale et de la Mehaigne : 18 itinéraires pédestres ont été tracés et balisés autour des villages de Héron, Wanze, Burdinne et Braives. Nous avions déjà fait deux promenades le long de la Mehaigne : la « Rainette des Marais » à Fallais (BR04) et la « Promenade de la Pierre » à Moha (WZ05).
Cette fois, nous partons du pont de Huccorgne pour « la promenade des Chevreuils » (9 km).
C’est dans les bois au début du parcours que l’on a le plus de chance d’apercevoir des chevreuils, mais à part quelques traces et morceaux de bois arrachés, on n’a rien vu ! Par contre, des cabanes sans doute installées par des louveteaux ont fait la joie des enfants !
A la sortie du bois de Mozon, on passe devant une grosse ferme isolée. Une jolie route mène à Fumal, un village plein de charme, avec aussi de grosses fermes en carré, et sur l’autre rive de la Mehaigne, la « Seigneurie », sur un promontoire en schiste, comprenant le château, la ferme et l’église avec son cimetière et son vieux donjon couvert de lierre. Il parait que le site était déjà habité au 7ème siècle par les Mérovingiens. C’est un endroit idéal pour un petit pic-nic !
La sortie du bois et la Mehaigne à Fumal
La Seigneurie de Fumal
L’itinéraire quitte Fumal par ce qui va devenir un magnifique Ravel (La Traversine) pour rejoindre la route de Marneffe via un crochet dans les champs. Cette partie le long de la route est un peu ennuyeuse, je conseille de couper à droite par un sentier brodé de peupliers (juste avant une ferme isolée le long de la route, c’est un chemin balisé de jaune pour les VTT). Et cela évite de couper à travers champs et d’avoir les pieds pleins de boue 😉
Tout à coup c’est la Hesbaye !
On revient à Huccorgne en longeant le bois de Môlu, qui est ravissant en cette saison car les sous-bois sont couverts de pervenches et de narcisses. Soyez sympas, ne les coupez pas : on est dans une réserve naturelle, ne l’oubliez pas.
Pervenches dans le Bois de Môlu
Informations pratiques :
Mise à jour de l’article : Les Sens Ciel a malheureusement arrêté ses activités fin-2008
Ce n’est pas notre première visite à « Les Sens Ciel », ce musée des 5 sens installé dans une belle ferme hesbignonne à Emines, non loin de Namur. Mais les enfants réclamaient depuis longtemps d’y revenir pour se plonger dans les bains de bouchons de liège et de maïs, se coucher sur le matelas d’eau chaude, écouter le coeur géant dans la grotte en terre…
On ne pourrait énumérer tout ce que l’on peut faire à « Les Sens Ciel » : reconnaitre des parfums de fleurs et d’épices, jouer aux billes, toucher des matières avec ses pieds, se blottir dans la laine, se balancer, parcourir une forêt noire et une autre pleine de sons et de sensations, se voir en ultra-violet, monter sur un rick-shaw, se coucher sur une caisse de résonance, …
Une toile d’araignée à traverser sans toucher un fil
Un tonneau où il fait doux se blottir à l’abri de la foule
Vous êtes plutôt douche…
… ou bain ???
Le musée est particulièrement adapté aux moins-valides (quel que soit le handicap) et même aux bébés (Florine, 4 mois, a beaucoup aimé le matelas d’eau chaude, les sons qui vibraient dans le sol et les effets de lumière !).
Quant aux enfants, s’ils aiment tant cet endroit, c’est bien plus que pour son côté ludique : la stimulation de tous leurs sens leur procure le plaisir d’une découverte à chaque fois renouvelée.
Assis sur un coeur géant dans la grotte en terre
Bravo aux créateurs et aux animateurs de cet endroit hors du commun, idéal pour un jour de pluie. Attention, c’est fermé le mercredi (sauf en période de congés scolaires).
Prix d’entrée : 8,50 EUR/personne à partir de 3 ans
Informations : http://www.lessensciel.be
Nous étions partis vers Maredsous, et… nous nous sommes arrêtés sur la commune d’Yvoir, pour une découverte de la Vallée du Bocq et de ses environs.
Après un pic-nic dans le centre de Spontin devant le château féodal et un tour à la plaine de jeux, nous voici séduits par le paysage de cette jolie région. Un petit crochet par les ruines de Poilvache, qui dominent la Meuse sur un éperon rocheux (malheureusement fermées hors saison touristique) et nous descendons vers Yvoir.
L’Office du Tourisme a édité une série de cartes très pratiques et, au hasard, nous choisissons la promenade n°4 (8 km, durée 2h30… çàd 3 heures pour nous !). Nous quittons Yvoir en remontant le long du Bocq et en traversant plusieurs carrières. On passe par Crupet et nous revoici sur les hauteurs, à Durnal, point de départ de la balade.
Les enfants ont beaucoup aimé de jouer dans les anciennes carrières !
Après quelques kilomètres de descente dans les bois, quelle surprise de se retrouver le long du Chemin de fer du Bocq, que nous avions parcouru en train à vapeur cet été ! Je n’avais pas réalisé à quel point cette vallée est désertique : à part le chemin de fer et quelques carrières, on ne croise pas la moindre maison pendant des kilomètres !
Un pont très peu engageant et le chemin de fer du Bocq
Le Bocq vu de la balade
Ce petit coin « hors du monde » vaut vraiment la peine que l’on s’y promène, à pied ou en train (en saison), et encore mieux en combinant les deux !
Le village de Treignes, le long du Viroin, est un petit hameau où le temps semble s’être arrêté. Bien nommé « le village des musées », de nombreux points d’intérêts méritent que l’on fasse la route jusque-là, et même que l’on s’y attarde plus qu’une journée.
Pic-nic le long du Viroin
Valérie avait déjà visité le Musée du Malgré-Tout (consacré à la préhistoire) et le Musée du chemin de fer. Il y a aussi le musée des anciennes machines agricoles, un écomusée et l’Espace Arthur Masson, qui est un très bon point de départ pour une visite – découverte.
La fontaine devant l’Espace Arthur Masson
Pas besoin de connaître Arthur Masson pour apprécier ce musée… Cet écrivain wallon du XXème siècle a décrit Treignes, sa vie et ses habitants, au travers de son héros Toine Culot. Au travers de scaynettes dans un décor de l’époque, on traverse le temps, un audioguide à l’oreille, et on se replonge dans l’ambiance des années 1930 à 1960. L’arrivée du Tour de France, le droguiste qui se prend pour un grand inventeur, la vie politique locale,…
Le tout est illustré de projections d’images historiques telles que les informations parvenaient dans un petit village perdu au fond de l’Ardenne… Le musée m’a vraiment séduite, ainsi que les enfants, et l’accueil des guides y était particulièrement chaleureux.
L’Espace Arthur Masson recèle un autre trésor, hélas réservé aux groupes (scolaires ou autres) : une classe à l’ancienne où, vêtus de tabliers, les visiteurs peuvent se mettre dans la peau d’écoliers du village en 1932. Au programme : rappels de discipline, dictée, calculs au boullier compteur, calligraphie à la plume,…
L’école à l’ancienne (réservée aux groupes)
Au départ du musée, on peut suivre un joli parcours de 3 km à travers le village et le long du Viroin, où nous avons pique-niqué près du vieux pont.
La large villa gallo-romaine mérite un détour : il ne reste « que » les fondations, les caves et les bains (avec leur hypocauste), mais le site est superbe et les panneaux didactiques très intéressants. Et pour voir le produit des fouilles réalisées ici (et remonter le temps jusqu’à l’Homme de Néandertal), rendez-vous au Musée du Malgré-Tout…
Treignes : la villa gallo-romaine
L’exposition « C’est notre Histoire » retrace de façon très vivante l’histoire de l’Europe depuis le Traité de Rome, il y a 51 ans.
L’entrée du site de Tour et Taxis
Ne craignez pas de voir une succession de dates et de drapeaux, c’est tout autre chose qui vous attend ! L’histoire de la construction de l’Europe est certes évoquée, mais l’exposition est avant tout axée sur les gens… Et l’on se plonge dans différentes époques et ambiances, grâce aux écrans géants, aux témoignages sonores, aux oeuvres d’art contemporain,…
Des époques les plus sombres comme la sortie de la guerre, le départ des Belges du Congo, la guerre froide (avec deux vrais missiles… terrifiants), la vie quotidienne dans le bloc soviétique. Des périodes plus frivoles à l’Ouest, axées sur la consommation : l’expo 58, les années ’60, ’70, ’80… Nostalgie garantie devant le Rubik’s cube ou vos disques vinyl favoris… Et puis l’unification de ces peuples de 27 pays, que tout séparait parfois…
Moins facile d’accès pour les enfants (Ferdinand, 10 ans, a bien aimé, mais Joséphine, 7 ans 1/2, n’a pas fort accroché), cette exposition est d’une grande qualité et vaut vraiment le détour.
Infos pratiques sur le site http://www.expo-europe.be.
Le site de Tour et Taxis, de plus, est vraiment bien rénové et de plus en plus vivant, grâce aux nombreux bureaux qui s’y sont installés (près de 1200 personnes travailleraient sur le site).
Le Canal de Willebroeck tout près de Tour et Taxis
Scientastic est un petit musée privé situé dans la station de métro « Bourse », en plein coeur de Bruxelles.
Son objectif : vulgariser les sciences par une centaine d’expériences interactives faisant intervenir les 5 sens. J’ai trouvé le matériel un peu vieillot (surtout si on le compare à Technopolis qui poursuit, avec de gros budgets, le même objectif), mais tout fonctionne les enfants ont littéralement adoré cette excursion !
On peut franchement visiter le musée avec toutes les tranches d’âge, de 4 à 12 ans, car il y a plusieurs niveaux de « lecture » des expériences. Certaines sont d’ailleurs très amusantes pour les adultes également, comme cette caisse en trompe-l’oeil très étonnant.
Alors que nous pensions avoir tout vu, quelle ne fut pas notre surprise en consultant la liste des attractions sur le site web : nous n’en avions pas essayé le quart ! On peut donc y retourner 2 ou 3 fois sans crainte de s’ennuyer. Ou alors essayer la visite guidée…
Bon à savoir : Scientastic est un des rares musées de Bruxelles à ouvrir le lundi. Idéal pour un jour de mauvais temps (on est quand même sous terre et dans la pénombre !).
Infos : http://www.scientastic.com/FR/accueilFr.htm
Le Musée International du Carnaval et du Masque de Binche ouvre gratuitement ses portes le premier dimanche du mois.
Musée du masque et du carnaval : collections internationales
C’est une des destinations préférées des enfants qui l’ont déjà visité avec leurs grands’parents mais c’est la première fois que nous y allons en famille.
Musée du masque et du carnaval : étage
Le musée consacre les salles du rez-de-chaussée à l’exposition qui confronte l’image des masques dans la bande dessinée avec les collection des musées (expo visible jusqu’au 06 avril 2008).
Musée du masque et du carnaval : exposition sur la bande dessinée
L’étage est dédicacé aux costumes de carnaval.
Musée du masque et du carnaval : étage
Tarifs et horaires de visite sur le site officiel : http://www.museedumasque.be
Non loin de Spa, se trouve une adorable petite ville coincée entre la Côte de Mont (bien connue des cyclistes) et la vallée de Hoëgne. Theux a la taille d’un petit village mais mérite le nom de ville grâce aux libertés acquises au XIVème siècle, dont témoignent encore son perron.
Les maisons du centre ont des façades remarquables : prenez le temps de les admirer sous tous les angles. Visitez aussi l’église, très ancienne, et ne manquez pas les maquettes en retraçant les différentes étapes de sa construction depuis le XIème siècle.
Le syndicat d’initiative étant fermé le week-end (ce n’est pas le cas l’été ni le mercredi après-midi), nous avons trouvé une très chouette balade sur un panneau en face de l’église (en jaune ci-dessous, promenade balisée avec des croix vertes).
Au départ de la chaussée de Verviers, cette promenade grimpe ferme et vous amène à travers prés jusqu’à un superbe panorama au-dessus de la ville.
Connaissez-vous l’histoire des 600 Franchimontois ? Ces braves volontaires ont péri en 1468 en tentant de libérer la Principauté de Liège du joug des Ducs de Bourgogne. Et la légende du Vert Bouc ? Et celle de la fée Staneuxine ? N’hésitez pas à faire quelques recherches avant de partir en balade : ces lectures agrémenteront votre parcours.
La silhouette du château de Franchimont se découvre au détour d’un chemin, mais il faut encore traverser le ruisseau du Pré l’Evêque (donc descendre et remonter !) pour le rejoindre. Le site est malheureusement fermé en hiver mais pas la sympathique cafétaria avec sa soupe à l’oignon et son colossal « café gourmand » que je vous recommande !
On redescend vers Theux en traversant le village de Marché, avec ses anciennes bâtisses, puis en longeant la Vesdre où il ne reste presque rien du riche passé industriel de la ville (connue pour ses forges puis son industrie textile).
En savoir plus :
La Bibliothèque royale de Belgique expose jusqu’au 8 février une magnifique collection d’anciennes cartes d’Europe dans le cadre de Europalia.
Formatting Europe. Carte de 1836. Source : Brussels International Map Collectors’ Circle
Après l’atmosphère un peu austère de l’entrée, nous avons été accueillis chaleureusement par une charmante jeune fille qui a remis aux enfants la valisette élaborée par le Service éducatif de la KBR dans le cadre du parcours « familles ».
Celle-ci contient un certain nombre d’activités en rapport avec la cartographie : puzzle, plan de l’expo, de quoi permettre aux enfants de dessiner leur propre carte d’Europe… Les enfants avaient également des missions à accomplir : retrouver des éléments sur les cartes exposées, raconter l’histoire d’Europe (le mythe)…
A ce sujet, moi qui suis pourtant une passionnée de mythologie, j’ignorais que le nom de notre continent provient de la légende selon laquelle Zeus, transformé en taureau, avait enlevé une belle jeune fille nommée Europe et l’avait déposée en un lieu inconnu qu’on a donc appelé Europe. C’est la raison pour laquelle, sur les anciennes cartes, on peut voir cette jeune fille assise sur son taureau…
Carte complète sur Wikimedia (malheureusement, on ne pouvait pas photographier l’exposition)
Nous avons pu suivre l’évolution de la cartographie depuis les fameuses cartes « T-O » sur lesquelles l’Est est en haut, en passant par les portulans (cartes spécifiques à la navigation) et les cartes allégoriques, où les pays sont remarquablement représentés par des animaux.
Franchement, pour des enfants qui savent lire et écrire, ce doit être une exposition passionnante. D’un point de vue pédagogique, la Bibliothèque a fait un travail extraordinaire. Je vous encourage d’ailleurs à télécharger les dossiers pédagogiques sur le site de la KBR à l’adresse http://www.kbr.be/educ/archives/doc_pedag_fr.html et ce, même si vous n’êtes pas enseignant. Ce sont des documents de toute belle qualité.
Infos pratiques :
Jusqu’au 8/02/2008. Toutes les informations (adresse, horaires, …) sur le site de la KBR . Accès super facile depuis la gare centrale, profitez des billets de train ‘shopping’ à 7€ pendant le mois de janvier.
Et en plus, cette magnifique exposition est gratuite ! Que demandent de plus les familles ?
Voir les autres expositions d’Europalia que nous avons visitées pour vous.
Voilà un événement à ne pas manquer : entre octobre 2007 et février 2008, c’est le festival « Europalia », consacré cette année à l’art et à la culture de l’Europe toute entière. Outre les concerts, les spectacles, il y a de très belles expositions, la plupart à Bruxelles.
Nous en avons visité quelques-unes en famille :
Le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles
Autour du globe (Palais des Beaux-Arts)
Le Portugal dans le monde aux XVI et XVIIe siècles
Un grand voyage dans les caravelles de Vasco de Gama et de ses successeurs, à une époque où chaque expédition apportait son lot de découvertes (les cartes du monde se précisent, on ramène des animaux étranges, des oeuvres « exotiques » pour les cabinets de curiosités,… ). Plus tard, on voit aussi comment le commerce se développe entre les comptoirs portugais et l’Europe, et comment les artisans africains et asiatiques s’adaptent aux goûts européens, avec des mélanges surprenants (statuettes mélangeant la vierge à l’enfant et les animaux africains…).
Au long de l’exposition, on découvre de très belles cuillers et salières en ivoire d’Afrique, des objets et animaux ramenés d’Inde, des épices des Moluques,… On apprend plein de choses sur le rôle des « missionnaires » principalement jésuites (qui ont eu plus de mal à percer en Chine et au Japon qu’aux Philippines et en Corée), sur la colonisation du Brésil, en bref un éclairage très intéressant sur notre histoire, accessible aux enfants accompagnés de leurs parents.
L’audio-guide ne semble pas nécessaire car les panneaux sont clairs et je préfère favoriser le dialogue avec les enfants…
Le Grand Atelier (Palais des Beaux-Arts)
Chemins de l’Art en Europe (Ve-XVIIIe siècle)
Une expo plus médiatisée mais moins accessibles aux enfants : beaucoup de manuscrits un peu difficiles à comprendre pour les petits et parfois placés trop en hauteur.
Nos salles préférées :
A noter, l’espace interactif sur le thème de l’Europe ouvert les mercredi après-midi et le week-end au milieu de l’exposition (pour enfants de plus de 6 ans accompagnés de leurs parents).
Une visite virtuelle très complète de cette expo est accessible sur le site d’Europalia. Egalement une foule d’infos dans le communiqué de presse.
Voyage au coeur des fleurs (Namur)
Modèles botaniques et flores d’Europe au XIXe siècle
Jusqu’au 15 mars 2008. Accès gratuit.
Article complet sur le blog de notre potager.
Formatting Europe (Bruxelles)
Les cartographes dessinent l’Europe (« Mapping Europe »)
Accès gratuit.
Article complet de Val sur ce blog.
Voir les autres expositions du festival Europalia 2008.
[Mise à jour 4 septembre 2017] À partir du 1er septembre 2017, le Musée de l’Eau et de la Fontaine fermera ses portes définitivement à Genval. Le service pédagogique déménagera au Domaine provincial du Bois des Rêves à Ottignies-Louvain-la-Neuve. Les collections ne seront plus accessibles mais les animations scolaires et familiales perdureront.
Dans nos musées préférés pour nos excursions en famille, il est certain que le musée de l’eau et de la fontaine tiendra une place de choix.
Fontaine devant le Musée de l’eau à Genval
Tout d’abord, il est ouvert durant les vacances de Noël. Ca n’a l’air de rien mais vu le nombre d’attractions qui ont choisi cette période – pourtant stratégique – pour leur fermeture, cela prend toute son importance.
A droite: Sculpture aquatique et poissons rouges
A gajuche : Vision mythologique de l’eau dans le Japon médiéval.
Ensuite, ce petit musée est remarquable par la qualité de ses animations didactiques et mises en scènes destinées aux enfants de tous âges. Tout comme le musée de la métallurgie, il présente des maquettes animées (mais ici, elles fonctionnent). Les automates ont impressionné les enfants. Ils se sont précipités sur les fontaines (à l’intérieur et l’extérieur) et les montages hydrauliques.
A gauche : Cet automate nous sensibilise à la problématique de l’eau en Afrique
A droite : Une des nombreuses fontaines anciennes qui agrémentent le musée de l’eau
Toute la problématique de l’eau est abordée : historique, environnementale, mythologique, et bien entendu naturelle avec la vitrine des coraux, coquillages et éponges ainsi que les problèmes de sécheresse…
Le personnel, serviable, attentif, compétent…anime avec bonheur des explications didactiques. C’est une excursion passionnante en famille, mais qui doit être magistrale en groupe scolaire (Il y avait un groupe de petits d’environs 7-8 ans lors de notre visite. Tous captivés).
Seule ombre au tableau (il en faut bien une) : la taille du parking. Pas de matelas à langer dans les toilettes (à repérer dès que possible pour les raisons que vous imaginez).
Accessible aux personnes à mobilité réduite. J’ai vu des légendes en braille.
Tarif très raisonnable : 3€ par adulte, gratuit pour les enfants de moins de six ans, prix d’entrée pour les enfants est de 2,00 € entre 6 et 12 ans. Visites guidées pour les groupes.
Site officiel : www.lemuseedeleauetdelafontaine.be
Cliquez sur « Utile » pour les horaires et « Agenda » pour les informations destinées aux écoles. Enormément de documents à télécharger dans la partie « Infos ». (Oui, moi aussi, je trouve ces intitulés de menus bizarres…)
Dans le cadre de nos découvertes d’horizons différents, j’ai choisi d’emmener ma famille voir les artistes au travail dans le temple en construction de l’Institut Tibétain Yeunten Ling.
Le nouveau temple de Huy – extérieur
Les moulures en cours de réalisation
Les artisans au travail
L’institut est situé sur le domaine du magnifique Château de Fond l’Evêque. Dès l’entrée dans le parc, le dépaysement est total. Partout, des drapeaux de prières que l’on appelle également « chevaux du vent » sont tendus entre les arbres.
Le Château de Fond l’Evêque abrite l’Institut tibétain de Huy
Puis on découvre le stûpa. Ce bâtiment saisissant commémore la mort de Bouddha. En tibétain, ce monument est appelé chorten.
Parc du Château de Fond l’Evêque : détail du Stûpa
Parc du Château de Fond l’Evêque : Statue de Bouddha
L’institut Tibétain accueille non seulement les Bouddhistes mais également toute personne intéressée par cette philosophie et même les curieux.
En effet, tous les dimanches à 14h30 une visite guidée permet de découvrir le parc, le Château, et à travers les explications des guides, le Bouddhisme. Nous nous sommes promis d’y participer très bientôt. Un jour où il ne pleuvra pas.
Les décorations qui orneront bientôt le nouveau temple
Infos pratiques :
Visite guidée tous les dimanches à 14h30. PAF 4 EUR (2 EUR de 6 à 18 ans).
Le temple de Huy dispose de son propre site internet. Pour les visites, voyez sur le site des Centres tibétains en Europe.
Pour cette première excursion avec Florine, nous avons choisi d’aller à Bruxelles, au musée des sciences naturelles, pour voir la galerie des dinosaures, inaugurée pratiquement le jour de sa naissance…
Nous connaissions déjà bien le museum, qui abrite les squelettes de l’Homme de Spy, découverts par mon arrière-grand père, Max Lohest.
De la gare de Bruxelles-Luxembourg, le chemin du musée (fléché) passe par le Parlement européen et son centre d’information aux nombreuses publications très intéressantes.
Une fois arrivé dans le musée, résistez à visiter directement le « clou » du spectacle, la galerie des dinosaures : passez un peu de temps dans les collections, des immenses squelettes de baleine (au dernier étage) aux minéraux (au sous-sol).
Allez bien entendu saluer notre (peut-être) (pas ?) ancêtre, l’homme de Néandertal trouvé à Spy, et ses nombreux cousins de la préhistoire, une section très bien présentée. A côté, l’expo « animaux dans la ville » est également intéressante et très bien mise en scène.
La grande galerie des dinosaures est évidemment impressionnante, surtout si vous n’avez jamais visité le Muséum national d’Histoire naturelle, au Jardin des Plantes de Paris. Très semblables par leur architecture de verre et de fer forgé (superbement remise en valeur), je dois bien dire que le titre de « plus grande exposition de dinosaures d’Europe »me semble un peu exagérée pour Bruxelles…
Mais ne boudons pas notre plaisir : les iguanodons de Bernissart (positionnés par erreur en posture verticale par les paléontologues qui les ont étudiés fin du XIXème siècle), les animations multimédia, le chantier de fouille, les vidéos interactives… On est devant du grand musée !
Informations : http://www.sciencesnaturelles.be/
Non loin de la promenade du Ninglinspo, l’Amblève recèle un endroit un peu magique, nommé les « Fonds de Quarreux ». La légende dit qu’il s’agiait des vestiges d’un moulin que le diable aurait construit pour un meunier qui lui avait promis son âme. Ce meunier fut sauvé par sa femme qui empêcha le moulin de tourner. Furieux, le diable détruisit le moulin et tua la pauvre femme.
Une jolie balade de 3 km aller/retour longe la berge de l’Amblève et permet d’admirer les gros blocs de pierres qui semblent jetés dans le lit de la rivière et sur ses berges. Les enfants adorent ce genre de promenade parsemée d’escalade !
Comme c’est un parcours très court, combinez la promenade des Fonds de Quarreux avec la visite du Monde Sauvage d’Aywaille ou de Plopsa Coo (Télécoo). C’est aussi un chouette endroit de pic-nic (à condition de marcher un peu avec votre panier).
Accès via un parking à droite de la route, 150m après « La Chaudière » du Ninglinspo. Passez sous le chemin de fer et suivez la rivière en direction de Coo. Je conseille de faire la promenade dans le sens Remouchamps-Coo, pour finir par le plus joli morceau.
Vous pouvez également faire une plus longue promenade qui passe par là et qui revient par l’autre rive, ou qui monte dans les bois.
A Remouchamps, une charmante dame, bénévole, fournit des informations touristiques (cartes, livre des légendes, idées de promenades,…) au 18 rue du Broux. Bien plus sympa que le Syndicat d’Initiaives (qui est très souvent fermé d’ailleurs !).
La journée de rencontre organisée pour le second anniversaire de l’Association Belge de Calligraphie n’est pas à proprement parler un événement public, mais elle était ouverte aussi aux curieux qui ne pratiquent pas la calligraphie (c’est mon cas).
Cette discipline n’est pas (encore) très répandue en Belgique francophone. Des démonstrations étaient annoncées et, comme je trouve toujours intéressant que les enfants puissent voir des artistes au travail, nous avons choisi de participer en famille à cette rencontre de calligraphes pasionnés.
Calligraphie à la plume
Réalisation d’un pochoir pour embossing
Résultat de l’embossing : la calligraphie est gravée dans le papier
La calligraphie est en principe l’art de former de belles lettres. Mais les travaux que nous avons admirés vont plus loin et démontrent pour la plupart une réelle créativité et une recherche artistique profonde. Outre les « books » des calligraphes présents, les travaux sous verre, nous avons pu contempler et même manipuler les enveloppes qui sont parvenues à l’association dans le cadre du projet « Mail Art across the World ». Celui-ci consiste à envoyer une enveloppe (ou un autre support : c’est étonnant ce que la poste est disposée à acheminer !) calligraphiée aux organisateurs.
Toile et enveloppe envoyées dans le cadre de « Mail Art Around the World »
Nous avons aussi pu assister à la naissance d’une callifusion. C’est la première fois que je vois des artistes travailler ensemble à une oeuvre commune. En calligraphie c’est apparemment une pratique relativement courante.
Deux calligraphes travaillent à la réalisation de la callifusion
A noter : La prochaine exposition « Mail Art across the World » aura lieu à Walcourt, du 16/02/08 au 2/03/2008. On pourra y admirer, outre les enveloppes, des enluminures et des calligraphies contemporaines, des démonstrations, participer à des animations et à des conférences :
Programme complet sur le site de l’Association Plumes et Calames
Mise à jour du blog : nouvel article sur les collections permanentes du Château de Seneffe (30/1/2011)
Nous avons bien choisi le moment pour visiter le Château de Seneffe : deux expositions s’y tiennent pour le moment.
Le parc (vu depuis les fenêtres du Château de Seneffe à gauche).
Nous avons commencé par nous dégourdir les jambes dans le parc (l’accès en est toujours gratuit). Celui-ci est investi par l’exposition nommée « machines ». On y découvre des sculptures, parfois animées, toujours mises en valeur. Les jardins abritent également une volière qui accueille des hérons et des canards.
Toilette et parquets du XVIIIème siècle au chateau de Seneffe, quelques pièces d’orfèvrerie.
Pour accéder au Musée de l’Orfèvrerie de la Communauté Française, il vous faudra vous chausser de patins. Ceux-ci se justifient, car les parquets sont magnifiques. Les plafonds aussi. On ne sait où donner de la tête dans ces petits salons qui plongent le visiteur au sein du XVIIIème siècle.
La mise en scène a vraiment été poussée, notamment avec les animations multimedia qui se fondent dans les décors. Mais ce n’est rien par rapport à l’exposition que l’on peut découvrir en montant l’escalier monumental.
Animation multimédia intégrée dans les pièces du chateau de Seneffe et une salle à manger.
En effet, jusqu’au 10 février 2008, l’étage est magistralement mis en scène par des créateurs aussi connus que François SCHUITEN, Olivier STRELLI… dans le cadre de l’événement nommé « Quai des orfèvres ».
Mises en scène dans le cadre de l ‘exposition « Quai des Orfèvres ».
Cependant, quoique cette excursion ait été réussie, je crains qu’elle ne soit pas adaptée aux jeunes enfants. Il faudra en tout cas préférer à la poussette l’écharpe de portage ou les épaules d’un parent musclé et sportif (nous sommes heureusement équipés en ce sens). Pas de matelas à langer. Un moment assez stressant dans la pièce mise en scène par François Schuiten quand l’obscurité s’est faite puisque nous avons perdu les enfants de vue.
Ceci dit, cette sortie reste un excellent souvenir d’autant plus que l’accès au Château de Seneffe ainsi qu’aux expositions est gratuit tous les premiers dimanches du mois.
Tarifs :
Adultes (> 12 ans) : 5€
Plus d’infos sur le Château de Seneffe et les expositions temporaires : http://www.chateaudeseneffe.be
En suite logique de la découverte de la maison du forgeron à Malagne, nous avons visité la maison de la métallurgie et de l’industrie de Liège dont un des fils conducteurs est la fabrication du fer en Wallonie.
Le musée abrite en ce moment une exposition intitulée « de l’électricité à l’informatique » et ce jusqu’au 16 novembre 2007. (Re)voir les disquettes de 8 pouces, les cartes perforées, les Mac II… m’a rappelé que j’avais toujours prédit que mon commodore 64 deviendrait une pièce de musée.
Circuits imprimés à découvrir au microscope
La visite continue par l’exposition de quelques maquettes hydrauliques dont la fameuse machine de Marly qui alimentait les fontaines du Château de Versailles. Dans la salle des machines à vapeur, la pièce maîtresse est cette énorme machine (une des dix plus importantes en Europe) qui faisait fonctionner la sucrerie d’Ambresin. Malheureusement ces pièces sont vraiment très serrées.
Machine à vapeur d’Ambresin et vue d’ensemble de la Vieille Forge
La salle la plus impressionnante est celle de la vieille forge avec son haut-fourneau de 1693 ramené de Gonrieux, les soufflets, un maka (c’est un marteau qui sert à marteler la fonte) … On pourrait y passer des heures à admirer les plaques de fonte, véritables oeuvres d’art, avant de découvrir la salle des métaux non-ferreux puis d’entrer dans l’ère moderne avec la fabrication de l’acier, l’électricité et enfin le gaz et le pétrole.
Plaques en fonte
La baignoire de voyage de Napoléon dans la salle des métaux non-ferreux
Un regret : le moteur à explosion animé censé démontré les quatres cycles de la transformation de l’essence ne fonctionnait pas.
C’est une excursion qui est plus destinée à des enfants déjà grands, car pour apprécier les salles consacrées à l’énergie hydraulique, à la vapeur, à l’électricité… il me semble utile d’avoir déjà quelques notions scolaires d’histoire et de physique.
Un questionnaire remis à l’accueil permet de rendre la visite encore plus intéressante.
Informations pratiques :
Valérie est allée à la Fête d’automne à Malagne (Rochefort). Voici son reportage :
L’archéoparc de Rochefort est plus connu sous le nom de « Malagne la Gallo-Romaine ». Ce parc archéologique a été aménagé sur les ruines d’une villa antique. Les vieilles pierres font bien entendu partie de la visite, mais il n’y a pas que ça.
Ruines de l’habitation du forgeron
Outils du forgeron dans la maison reconstituée
Le parc abrite également un vaste jardin médicinal et potager ainsi qu’une ferme d’animaux de races rustiques. Le jardin doit être magnifique à la belle saison mais même en automne, la variété des espèces est remarquable. A noter que dans les bois environnants, les arbres eux aussi sont étiquetés. Ca permet de briller auprès des enfants : ‘Oh, un hêtre !’.
Ferme d’animaux rustiques
Des animations sont organisées plusieurs fois par an. L’idée est de reconstituer les activités de la villa. Ce dimanche, c’était la fête de l’automne et nous avons pu profiter de dégustations diverses : le malt, la bière, jus de pomme pour les petits et jus de raisin pour les grands dans la maison du forgeron, pain – préparé et cuit sous nos yeux – et biscuits à l’entrée…
Cuisson du pain
Nous avons également assisté à une démonstration d’équitation et de maniement d’armes. Les enfants se sont essayés à la confection de bijoux en cuivre, atelier visant à reproduire les bagues et fibules qui pouvaient orner les tenues.
Démonstration d’équitation
Bon à savoir : l’archéoparc de Malagne organise des excursions scolaires, non seulement pour les enfants de primaire mais aussi pour les petits de maternelle. Beaucoup d’infos sur le site de l’archéoparc de Malagne la Gallo-Romaine.
Tarifs : les montants indiqués ne seront d’application qu’en 2008 (moins élevés actuellement) : Adultes : 4,20 € et Enfants (3 à 12 ans) : 3,50 €. Possibilité de billets combinés avec la grotte de Lorette et/ou le Château comtal.
Portes ouvertes chez les pompiers de Namur
Le service incendie de la Ville de Namur organise chaque année au mois d’octobre des journées portes ouvertes. C’est la première fois que je choisis celles-ci comme thème de visite pour les enfants.
Nombre de démonstrations sont récurrentes d’une année à l’autre : l’incendie de maison avec sauvetage de personnes, la tenue de protection chimique, la descente en rappel depuis l’autoélévateur, l’exposition de photos, de matériel et de véhicules. Très intéressant, et remarquablement commenté, mais un peu long pour les jeunes enfants.
Exposition de véhicules
La tenue de protection chimique sert à manipuler des acides, comme ce tonneau d’acide sulfurique qui fuit…
Incendie de maison avec sauvetage de victimes et descente en rappel depuis la nacelle de l’auto-élévateur.
Les animations ont été appréciées : château gonflable, mur d’escalade, pêche aux canards. Les enfants ont été intéressés par le baptême de plongée (Eve voulait nager dans l’aquarium) et, hélas pour moi, ont absolument voulu essayer la voiture qui faisait des tonneaux. Pas pire que Walibi, mais impressionnant quand même. C’est efficace, une ceinture de sécurité !
Sur le stand de la police, on peut constater qu’en cas de tonneaux, la ceinture de sécurité est plus qu’utile. A droite : initiation à l’escalade.
Signalons également une piste de karting et une exposition de photos (de qualité, d’après le professionnel).
Extinction d’un feu
Une visite à préférer les beaux jours, les démonstrations ayant lieu en plein air (et puis l’extinction du feu sous la pluie, à mon avis, doit être moins impressionnante).
Plus d’infos sur le métier de pompier et le service incendie de la Ville de Namur (lien remis à jour le 8/01/2009).
Reportage photo de Guy Vandervoort. Aucune photo n’est libre de droits.
Comme l’an dernier, nous sommes allés voir le Festival du Film Nature de Namur dont les projections se font à Jambes, au cinéma Acinapolis.
Au programme de cette édition : le mystère des criquets et de leurs essaims dévastateurs en Afrique, puis un film tourné en Finlande sur le glouton, petit carnivore très timide et rarement observé par l’homme (malheureusement pour les enfants, c’était en anglais).
Une chouette exposition de photos animalières et d’artistes animaliers occupe le hall du cinéma, ainsi que des animations très sympathiques organisées par le Cercle des Naturalistes de Belgique. Les enfants ont adoré leur stand !
Il y aura encore des séances accessibles aux enfants samedi 13/10 (également en soirée) :
Informations : http://www.festivalnaturenamur.be/ mais malheureusement la programmation ne figure pas sur le site, il faut téléphoner pour connaître les horaires des projections !
C’est la onzième année qu’à l’initiative d’un habitant de la belle ville de Dinant, un nombre toujours croissant d’artistes se rassemblent pour présenter leurs oeuvres dans les rues mais aussi les habitations de la ville.
Affiche de Dinant Montmartre 2007
C’est l’occasion de traverser des rues qui sont moins fréquentées que le centre-ville mais aussi de découvrir de très beaux jardins où les toiles sont vraiment mises en scène.
Les artistes exposent dans les jardins
Cette année, nous craignions que la météo nous désserve et nous sommes donc arrivés relativement tôt le matin. C’est ce que je ferai de nouveau l’année prochaine car nous avons trouvé facilement à nous parquer et le gros des visiteurs est arrivé vers le milieu de l’après-midi.
Montmartre est la plus variée des expositions que j’aie eu l’occasion de fréquenter cette année. Non seulement elle est ouverte tant aux amateurs qu’aux professionnels mais elle n’est pas centrée autour d’un thème comme l’est la Faerie d’Arlon.
En outre, la qualité est très variable d’un exposant à l’autre et c’est une bonne chose : cela permet de replacer l’art dans son contexte décoratif, et de se confronter à des styles très différents pour, finalement, affiner ses propres préférences. C’est, en plus, très convial. Il faut dire que certains artistes exposent chez eux, comme l’architecte Louise Léonard (l’accueil était vraiment chaleureux) ou travaillent sous le regard des passants, tels Pierre Igot qui sculpte la pierre bleue.
C’est quand même à Fernand Bellaire que nous devons le plus beau souvenir de cette journée. Grâce à lui les enfants se seront peut-être découvert une vocation pour la peinture ?
Les artistes au travail dans les rues de Dinant : Pierre Igot à gauche
Fernand Bellaire supervise le travail d’Adrien sur sa toile à droite
Informations pratiques :
Dinant / Montmartre a lieu chaque année à Dinant, le dernier dimanche de septembre. Entrée gratuite.
A noter : Pour sensibiliser les enfants à l’art, je vous recommande l’excellent ouvrage d’ Anthea PEPPIN et Helen WILLIAMS, L’art de voir, pour comprendre l’art et créer soi-même, Casterman, 1992.
Pour nos excursions en famille, nous aimons partir au hasard et découvrir une région qui n’a pas, a priori, de grand attrait touristique. Les alentours de Gembloux nous ont étonnés pour leurs nombreux endroits de charme, au détour de jolies routes de Hesbaye…
Au départ de la E411 sortie 11, nous faisons une première étape à Grand-Leez pour un repas dans une sympathique brasserie sur la place de l’église. Ensuite, nous suivons les panneaux vers Petit-Leez, avec son joli moulin à vent encore en fonctionnement (on le visite le dimanche à 16h30 et ça a l’air très sympathique).
Le Moulin Defrenne à Petit-Leez
Un peu plus loin, le Château de Petit-Leez a été aménagé en galerie d’art par les époux Dieleman (ouvert du mercredi au dimanche). Non pas une, mais 5 galeries, dont une d’art contemporain, et un grand parc où sont installées des sculptures, notamment du Zimbabwe, qui se fondent avec naturel dans un cadre magnifique. Les enfants ont adoré ! Evidemment, c’est un endroit à visiter comme un musée et non comme un parc d’attraction 😉
Le Château de Petit-Leez (Galerie Dieleman)
Le parc de sculptures du Château de Petit-Leez
Direction Gembloux avec un passage par Lonzée, où le porche de l’ancienne Abbaye cistercienne d’Argenton (dans le style de l’Abbaye de Floreffe) abrite une sympathique antiquaire.
La ville de Gembloux propose un petit guide touristique (en vente 2 EUR à l’Office du Tourisme) avec une balade de 1 à 2 heures dans le centre historique et des jeux pour les enfants. Ne manquez pas les ruelles et impasses sous le beffroi ni la maison du Bailli.
Gembloux : l’abbaye bénédictine devenue Faculté universitaire des sciences agronomiques
Gembloux : les petites ruelles près du beffroi et les 3 clés
En bref, Gembloux est une petite ville très sympathique, et les gens croisés au long de cette après-midi étaient eux aussi particulièrement accueillants.
A voir aussi dans les environs :
Affiche de la Faerie 2007 à Arlon
C’est la troisième fois que La Faerie (Biennale internationale des Arts de l’Imaginaire) est organisée à Arlon. Cette expo collective de haut niveau s’inscrit dans la volonté de faire d’Arlon la capitale de l’art fantastique.
On y retrouve des artistes wallons de grand talent mais aussi, et c’est une des particularités de cette exposition, des peintres venus de France, d’Allemagne, de Russie et d’Afghanistan. Ainsi, cette biennale mérite son qualificatif d’internationale.
Séverine Pineaux expose à la Faerie.
En tout 24 artistes : peintres, sculpteurs et dessinateurs de BD (dont François Schuiten !) exposent leurs oeuvres. Certains exposants dédicacent durant les week-end.
Exposition des planches de François Schuiten (à gauche) et des tableaux de Krystal Camprubi (à droite).
J’ai été frappée par le nombre d’enfants qui sont venus au vernissage. C’est assez rare (et personnellement je le déplore) que les expositions artistiques soient visitées par les gamins. Ici, peut-être à cause du thème, ils sont venus en nombre.
Quelques visiteurs durant le vernissage.
Il y a aussi une boutique où l’on peut acheter des livres, cartes postales… ou cette tête de Troll !
La Faerie se tient jusqu’au 7 octobre 2007 à la Maison de la culture d’Arlon
Ouvert tous les jours de 14 à 18 heures. Fermé le lundi.
Entrée gratuite.
Plus d’informations sur le site officiel de la Faerie.
Ce dimanche, nous rejoignons un groupe de jeunes familles pour une découverte des vieux quartiers de Liège. Nous étions déjà venus en hiver pour une jolie découverte des Coteaux de Liège, mais nous étions passés à côté de bien des jolis coins.
Les organisateurs de la balade nous ont concocté un petit questionnaire sur la ville, ainsi que des photos mystère à retrouver tout au long du parcours. Pour motiver les enfants, il n’y a rien de tel !
Le Palais des Princes Evèques et le Perron liégeois
Départ Place de la République Française, on passe Place Saint Lambert en admirant au passage la cour intérieure du Palais des Princes-Evêques, puis la Place du Marché, le Perron, ensuite la Rue Neuvice et la minuscule ruelle du Carré qui nous amène à la Halle aux Viandes.
Fontaine Montefiore Rue Neuvice – pas facile ce questionnaire !
Comme c’est dimanche, un petit passage par la Batte est bien agréable, avant de replonger dans les vieux quartiers derrière le Musée Curtius. Rue Feronstrée, Place Saint Barthelemy (surtout ne pas rater les sublimes fonts baptismaux, entrée payante ou petit coup d’oeil par une « meurtrière » créée dans la façade principale).
La Batte et l’église Saint Bathelemy, de style rhénan, superbement restaurée
On prend la Rue Hors Château, où ça vaut la peine de rentrer dans les ravissantes impasses comme l’Impasse de la Vignette.
Les impasses et les escaliers de Bueren (courage pour grimper !)
On arrive aux escaliers de Bueren que l’on peut grimper mais pas « dans mon état » !!! Juste avant de monter, ne pas manquer la petite cour de l’Impasse des Ursulines, sur la gauche. Un dernier détour par la Cour des Mineurs (Musée de la Vie Religieuse) d’où part la promenade dans les coteaux, et nous revoici au Perron et à notre point de départ.
Une très chouette idée de sortie en famille, et le dimanche, avec la Batte, ce quartier de Liège est encore plus sympa 🙂
Téléchargez les photos mystère (PDF – 500 Ko) – Merci Patrick !
Les photos que Sylvie avait prises du jardin chinois connu sous le nom très poétique de « rêve de l’Empereur Han Wu Di » m’avaient donné une envie frénétique de découvrir le Parc Paradisio, rêve que j’ai pu réaliser cette année.
Ce drôle d’oiseau nous souhaite la bienvenue
Au vu de l’équipe qui m’accompagnait, exclusivement composée de jeunes mâles fringants de moins de cinq ans, la seconde étape de notre visite du parc a été, tout naturellement, le Mersus Emergo… Bien qu’il abrite une exposition visant à sensibiliser à la biodiversité, il ressemble assez à un bateau de pirates pour attirer irrésistiblement les jeunes matelots.
Après être passés devant l’enclos des girafes et le chantier de l’attraction qui se profile en 2008, nous embarquons sur cet ancien baleinier dont la décoration intérieure a été préservée et améliorée..
Une des choses que j’apprécie le plus à Paradisio, c’est les mises en scènes, particulièrement dans les bâtiments. De la toute belle expo !
Mersus Emergo : les sacs saisis par les autorités
Mersus Emergo : la décoration intérieure
Nous constatons donc l’ampleur des objets saisis par les autorités, notamment fabriqués en crocodile et si mon souvenir ne me trompe pas, en ivoire. Des animaux aussi ont été rassemblés dans le centre de revalidation suite à leur abandon ou leur confiscation. On peut admirer ces lézards, tortues, serpents… dans divers vivariums (dont la hauteur, malheureusement, n’est pas toujours adaptée aux enfants). Il y a aussi un nombre insensé de tortues à tempes rouges sur le pont supérieur.
Mersus Emergo : les vivariums
Il n’est jamais agréable de penser aux disparitions d’espèces, à la mise en péril des écosystèmes, aux trafics dont ont fait l’objet les animaux… le moral est sauvé par le nom du projet, finalement optimiste, car « Mersus Emergo« , devise des moines de Cambron, signifie « qui ne disparaît jamais » .
D’autres objets saisis par les autorités
Mersus Emergo : une salle à manger très conviviale
Pour le jour des 70 ans de notre Reine Paola, une petite visite royale s’imposait. Ce n’est pas la saison des serres de Laeken, par contre le Palais Royal de Bruxelles est ouvert gratuitement tout l’été.
Pourvu que la statue de ‘t Serclaes nous porte bonheur !
Et puis, c’est si gai de jouer les touristes à Bruxelles ! Débarquement Gare Centrale, un petit tour par la Grand Place, puis l’ascension du Mont des Arts (ouille, je sens mon gros ventre !) jusqu’au Parc Royal.
Il y a heureusement peu de monde pour visiter le Palais et les enfants sont subjugués par les dorures et les plafonds, en particulier dans la salle du trône. Une exposition de très belles oeuvres de la Fondation Roi Baudoin agrémente la visite.
Dans la dernière salle du Palais (décorée de plus d’un million de carapaces de scarabées, surréaliste !), une chouette exposition interactive a été installée pour les enfants par Technopolis. Des ateliers ont lieu jusque 16 heures pour confectionner une fusée, une toupie,…
La visite se poursuit, si on le souhaite, par le Musée Bel-Vue et le Palais du Coudenberg, que je vous recommande chaudement.
Musée d’Art Ancien (le hall)
Nous redescendons ensuite à la gare par le Musée d’Art Ancien (promis, on reviendra !) et le Sablon, dont l’église est en pleine restauration. Les enfants sont fiers de leur capitale, ça fait plaisir à voir !
Infos pratiques :
Le Palais Royal de Bruxelles est ouvert gratuitement jusqu’au 16 septembre 2007 (de 10h30 à 16h30). Fermé le lundi.
Les photos à l’intérieur du palais sont interdites mais il y en a de très belles sur le site de la famille Royale
Un nouvel article sur le Château de Lavaux-Sainte-Anne a été publié en septembre 2013.
Le château fort de Lavaux Sainte Anne date du 13ème siècle, mais son architecture toute particulière a évolué avec le temps. Ainsi, le donjon a été construit sur ordre de Jean II de Berlo aux environs de 1450 et les toits bulbeux datent de la Renaissance. Les pierres scellées dans les murs portent la mention ‘1634’.
Château de Lavaux-Sainte-Anne : extérieur et jardins
Le château est ouvert au public depuis le début du 20ème siècle. La visite commence dans les caves. On y fait la démonstration d’objets relatifs à la vie paysanne en Famenne.
Château de Lavaux-Sainte-Anne : vie rurale en Famenne
Dans les bâtiments proprement dits, on peut admirer du mobilier ancien de différentes époques, des tableaux, des scènes de chasse, quelques animaux empaillés…Surprenante, la salle qui présente des meubles presque entièrement réalisés avec les bois des cervidés abattus.
Château de Lavaux-Sainte-Anne : mobilier
Quelques salles sont entièrement consacrées à la région et sa faune. Quant au donjon, autrement dit la plus grosse des tours, il abrite entre autres une maquette du château tel qu’il devait se présenter en 1450 et quelques pièces évoquant l’époque médiévale.
Château de Lavaux-Sainte-Anne : maquette du Château et exemplaire de la faune
Enfin, on termine par une courte promenade le long des douves qui permet de visualiser le Château sous tous les angles.
Vue de l’arrière et douves du château
En résumé : très bel exemple du patrimoine militaire, le Château de Lavaux-Ste-Anne présente des collections hétéroclites. On peut dire qu’il y en a pour tous les goûts.
A noter qu’une zone humide peut également intéresser les amoureux de la nature : trois parties (le marais, le marécage et la prairie) abritent une flore et une faune spécifiques.
Oubliez les poussettes (et a fortiori les chaises roulantes), il y a des escaliers partout.
Plus d’infos sur http://www.chateau-lavaux.com
[Mise à jour] un nouvel article sur le Château de Lavaux-Sainte-Anne a été publié en septembre 2013.
Sylvie y était déjà allée en 2006 mais le labyrinthe de Barvaux change de scénographie chaque année. En 2007, une histoire de dragon sert de toile de fond au thème plus général et plus contemporain du réchauffement climatique.
Le défi consiste à arriver jusqu’au dragon qui détient la déesse en recueillant des talismans qui seront distribués par les comédiens au cours de leurs animations réparties dans l’ensemble du grand labyrinthe de maïs (il y a aussi le labyrinthe de chanvre et le labyrinthe des portes : vous les trouverez à l’entrée, qui est aussi la sortie).
Avant de pénétrer dans ce dédale, on traverse un magnifique jardin qui débouche sur les petites plaines de jeu (dont le parcours des petits) et présente différentes reconstitutions de labyrinthes célèbres.
Puis passage dans les tentes qui abritent la boutique (on peut y trouver l’ouvrage de Jean-Claude Servais sur lequel est basé l’histoire), une buvette et une exposition sur le dragon, trop littéraire à mon goût. Intéressants, les labyrinthes des années précédentes sont exposés à la verticale.
La sorcière dans le labyrinthe : va-t-elle nous donner un talisman ?
Je recommande franchement le passage aux toilettes (30 cents !) avant de se lancer à l’assaut du dragon, car ce réseau de galeries végétal est vraiment complexe. Nous y avons passé quatre heures, et franchement, ça devenait long. D’autant plus que les comédiens prenaient leur heure de table (normal) donc plus personne pour nous renseigner sur la direction à prendre.
Mais après avoir tourné en rond, on a quand même pu arriver à l’animation finale, celle qui met en scène le fameux dragon… et nous en sommes sortis vivants.
Infos pratiques : adultes : 8 €, enfants en dessous d’1m50 : 6€, gratuit pour les moins de trois ans.
Nous n’avons pas eu de difficultés à trouver des coins d’ombre, mais les bancs sont rares. J’ai regretté de ne pas avoir une couverture pour m’asseoir. Et prévoyez de l’eau en suffisance.
Septembre 2009 : un nouvel article sur le Parc animalier et le Parc aventure de la Reid (devenu Forestia) est en ligne.
Difficile, lorsque l’on visite plusieurs parcs animaliers sur une courte période, de ne pas les comparer. Surtout si la différence de prix est minime (enfants 3-12 ans : 7,00 €, adultes : 10,50 €), comme c’est le cas entre le Parc animalier de la Reid et le Monde Sauvage d’Aywaille.
Franchement, nous avons été déçus. Contrairement à ce que laissent supposer le magnifique site internet et l’ensemble des actions marketing (notamment radio) de l’été, le parc des animaux sauvages est dans un triste état. Les infrastructures (chemins, grillages, toilettes, aires de pique-nique…) sont franchement à rénover ! Il y a aussi des problèmes de sécurité avec des équipement rouillés qui ne sont pas isolés des parties accessibles au public.
Apparemment, les bugets ont principalement servi à la construction du Parcours Aventure Forestia, situé juste à côté. Le ticket pour Forestia, respectivement 25€ pour les adultes et à partir de 12€ pour les enfants, n’est pas inclus dans le billet d’entrée du parc. L’inverse est vrai.
On fait tout le tour à pied, assez agréable puisque l’on est dans la forêt, les oiseaux chantent, et oui, il y a des animaux. En « semi-liberté », entendez par là derrière des grillages.
Points positifs : la plaine de jeu est bien aménagée, et il est appréciable de pouvoir surveiller les enfants depuis la terrasse du resto, dont la carte est à la fois variée et abordable.
La plaine de jeux et les animaux de la ferme
Juste à côté, les enclos avec les animaux de la ferme. Je sens la bonne humeur revenir en admirant un magnifique canard mandarin. Les enfants distribuent joyeusement les grains de maïs (en vente à l’entrée) aux chèvres et au cochon et on termine avec l’expo sur le loup, minuscule mais très intéressante.
Conclusion : trois heures de route et 36 € d’entrée pour une chouette plaine de jeux… Heureusement, je n’avais pas de bébé avec moi (prévoir matelas à langer de campagne, rien n’est prévu dans les toilettes) et même sur le site, on admet que seulement 2/3 des chemins sont praticables avec une poussette.
Le N.E.M. (Nature extraordinary Museum) est une des nouveautés de la saison 2007 du Domaine Provincial de Chevetogne. Le fil conducteur est la nature, et les diverses façons dont elle peut être interprétée.
C’est un musée petit et étonnant où le visiteur est toujours reçu avec convivialité. Pas d’entrée à payer, mais un accueil très sympa de la part du guide qui répond à toutes les questions même les plus farfelues. C’est aussi une superbe bibliothèque ! Les livres sont en accès direct principalement dans la partie centrale du musée.
Après l’entrée et ses cariatides, on commence la visite par le « cabinet de la peur » avec les loups, le minotaure, les sorcières.
Nature Extraordinary Museum, Chevetogne
A part celui-ci, et la salle de cinéma qui présente de beaux documentaires, il n’y a pas de salles. On perd donc un peu le ‘sens de la visite’. Tous les espaces sont ouverts et on y accède librement, notamment au jardin japonais.
Les vitrines du Nature Extraordinary Museum, Chevetogne
Les enfants ont aimé les documentaires, la maquette du château dont on peut aménager les abords pour créer le parc idéal et l’espace « dessin ».
La maquette du château et une licorne, Nature Extraordinary Museum, Chevetogne
Infos pratiques :
Le NEM se situe dans le domaine. Laissez votre voiture dans les immenses parkings (gratuits !) et empruntez la passerelle, puis prenez à droite. Prix compris dans celui de l’entrée au domaine provincial.
Pour ce 15 août, l’ASBL qui exploite la ligne de chemin de fer touristique Ciney – Purnode fait exceptionnellement rouler son train à vapeur (5 sorties seulement ont eu lieu cette année). Une locomotive et des wagons 100% belges, rénovés et bichonnés par une équipe de bénévoles, répartis entre Ciney (gare de départ du train), Schaerbeek (ateliers) et Saint Ghislain (entrepôts).
En général, le parcours s’effectue en autorail. Ce qui n’enlève rien au charme de l’une des plus belles lignes de Belgique, désaffectée depuis une quinzaine d’années, et entretenue tout l’hiver par des bénévoles de l’ASBL.
Bon d’accord, on n’a pas vraiment eu de chance pour la météo, et on s’est contentés de faire l’aller-retour, avec un arrêt de 30 minutes prévu à Spontain, juste le temps de jeter un coup d’oeil sur le château tout proche de la gare.
Si vous avez l’occasion, ne manquez pas de vous arrêter pour une balade au bord du Bocq (par exemple à Spontain, puis à Purnode). Vous reprendrez le train suivant, ou le suivant…
Les autorails « habituels » et la motrice diesel qui remorque le train à vapeur à son retour de Purnode.
Le train circule tous les dimanches de mi-juin à fin-octobre, ainsi que le 15 août. L’ASBL organise également des sorties pour les amateurs.
Départ de la gare de Ciney à 10h05. Ensuite 12h05, 14h05 et 16h05. L’aller direct jusque Purnode dure 40 minutes mais vous pouvez vous arrêter à Halloy, Braibant, Senenne, Spontain ou Dorinne. Dernier retour de Purnode à 16h47.
Prix de l’aller-retour (billets vendus dans le train) :
Plus d’informations : http://www.cfbocq.be/
Pour le 15 août, cette année, la pluie a décidé de ne pas nous lâcher. Pourtant il y a de chouettes excursions à faire malgré la pluie… La grotte de Lorette à Rochefort est de celles-là.
Après un petit film sur la grotte et sur les études scientifiques qui y sont effectuées (notamments sur l’activité sismique et sur les mouvements de la croute terrestre), on part en promenade vers l’entrée de la grotte, située dans les bois.
Un parcours étonnant descend tout droit sous terre à travers différents étages d’éboulis. 65 mètres plus bas, on arrive au petit ruisseau qui a creusé la grotte, et on remonte, ce qui est rare dans les grottes, par un autre parcours, avec un passage dans une grande salle où le guide fait voler une petit montgolfière sur fond de son et lumière. Très chouette.
Remontée à travers les stalagmites aux formes variées (laissez faire votre imagination !), arrêt au « balcon » pour admirer ce gouffre profond et on ressort au milieu des bois, grâce à un boyeau creusé par l’homme. A part cet aménagement, la grotte me semble plus « naturelle » que la plupart de celles que nous avons visitées auparavant.
Au bout de la promenade, ne pas manquer un arrêt à la chapelle Notre-Dame de Lorette, réplique de la « Santa Casa », la maison de la Vierge Marie (qui se trouve en Italie où les anges l’auraient transportée). Sans oublier la vue admirable sur la vallée.
Il ne reste plus qu’à aller faire un petit tour en ville pour se remettre des 300 marches montées et descendues lors de la visite !
La grotte est ouverte du 31 mars au 4 novembre 2007. Visites guidées de 10h30 à 16h30 (17h en juillet-août). Fermé le mercredi sauf vacances d’été.
Adultes : 7,25 €
Enfants (3-12 ans) : 4,70 €
Plus d’infos : http://www.grotte-de-han.be/FR/Lorette
Ce 12 août, se tenait à Vezin (près d’Andenne) la 10ème Franche Foire de la Tour Carrée, une petite fête médiévale toujours très conviviale.
Comme c’est notre village, nous faisons partie des bénévoles et venons costumés, tous les quatre. Nicolas cuit les saucisses (près de 700 cette année) et je prends les photos pour le site Internet de la confrérie de la Tour Carrée.
Une fête « très » conviviale, n’est-ce pas Nicolas ?
Quant aux enfants, déguisés en chevaliers (même Joséphine car elle déteste les princesses !), ils passent la journée aux multiples attractions : le magicien (le merveilleux Tommy Stevens), les cracheurs de feu, les jongleurs, les échassiers, les fauconniers,…
Les familles font des achats au petit marché médiéval ou s’essaient au tir à l’arc et à la calligraphie auprès de compagnies médiévales très sympathiques, qui ne manquent jamais de donner des explications très intéressantes sur la vie au Moyen-Age.
C’est l’occasion de revoir ses amis (Julie, Guy et Val)
Le tout sur fond de musique médiévale et celtique, avec les bonnes odeurs de la saucisse, du « touille todi » ou de l’omelette géante.
Vous l’avez compris, voici une journée d’excursion en famille à réserver sans faute l’an prochain, le dimanche le plus proche du 15 août.
Cliquez sur l’image pour écouter la musique médiévale
Infos sur http://www.tourcarree.net (ainsi que toutes les photos de l’édition 2007).
Voir aussi les magnifiques clichés de Guyvan.
Le village de Celles, en province de Namur, est l’un des plus beaux de Wallonie. Le village lui-même est charmant avec ses maisons en pierres du pays, le ruisseau qui le traverse et bien entendu, des fleurs partout ! A proximité, il est possible de visiter le Château de Vêves. Les curiosités architecturales que sont la Collégiale, l’ermitage Saint Hadelin, le chemin de croix en pierres du pays méritent tous qu’on s’y attarde en temps normal, mais en plus chaque année aux environs du 15 août, ce beau village accueille un parcours d’artistes.
L’ermitage Saint Hadelin à Celles
A cette occasion, des lieux qui sont habituellement inaccessibles au public sont ouverts pour accueillir les sculptures, photos, tableaux et croquis sélectionnés par l’organisateur sur base de leur maîtrise technique, de leur originalité, et de leur créativité.
Nous avons visité les trois hauts lieux du village (et de l’exposition) en commençant par l’Ermitage. Ce monastère fondé par Saint Hadelin au VIIème siècle sert actuellement d’école. La chapelle n’est habituellement pas ouverte mais elle abrite notamment les oeuvres monumentales de Carole Dekeijser. Entrez par la cour du monastère, l’accueil est saisisant !
Carole Dekeijser expose à l’Ermitage
N’oubliez par de monter à l’étage. Et ne manquez pas non plus le sarcophage de Saint Hadelin, qui n’est accessible à ma connaissance que durant le parcours (entouré pour le moment des macrophotographies abstraites d’Anne Peckel).
Une quarantaine d’artistes sont exposés et il est difficile d’admirer le travail de chacun ou de s’entretenir avec tous. J’ai été frappée par la gentillesse et la simplicité d’Annette Félix, interpelée par les sculptures de Philippe Nicodème, subjuguée par la minutie de Franklin, enchantée par l’humour Michel Barthélémy… et de beaucoup d’autres.
Michel Barthélémy et Titania, la Reine des Fées
Sculpture de Nicodème et palettes de Merget
Les enfants ont été ravis de s’entretenir avec les exposants, et de leur demander des explications sur les toiles (Est-ce que c’est un chevalier ? Est-ce que tu as fait un cauchemar ? C’est une dame ou un monsieur ?). Heureux aussi que l’on s’intéresse à leurs productions (et toi tu dessines quoi ?). Le contact était très sympa.
Dans le village, la Collégiale romane (que l’on rejoint par le fameux chemin de croix) offre aux élèves des Ateliers Mosans de Celles la possibilité d’exposer leurs travaux, dont certains ont été réalisés durant les cours de dessin et de peinture, que certains ne suivent que depuis deux ans.
Travaux des élèves de l’Atelier Mosan de Celles (à gauche)
Toile de Brigitte Bargon exposée dans la Collégiale de Celles (à droite)
Cette collégiale du XIème siècle est magnifique avec ses fonts baptismaux, ses cryptes, ses orgues et les pierres tombales.
Les fonts baptismaux de la Collégiale de Celles (Houyet)
Un petit tour dans le village pour profiter des vieilles pierres, peut-être un arrêt dans l’un des établissements de bouche du village, et retour en jetant un coup d’oeuil au char Panther de la seconde guerre mondiale qui rappelle la fin des espoirs Allemands en Ardenne à la sortie du village.
Plus d’infos sur le village de Celles
L’expo « Parcours d’Artistes » dure jusqu’au 19 août 2007. Franchement je vous recommande d’y aller, c’est vraiment du parcours d’artistes de toute beauté.
[Mise à jour du 1er décembre 2013 : le Musée de l’Afrique centrale est fermé en raison de travaux de rénovation qui dureront trois ans]
Le musée royal de l’Afrique Centrale fait partie de ces musées qui ouvrent gratuitement leurs portes le premier mercredi du mois (dès 13 heures).
Les collections sont éclectiques : on y trouve tant des évocations de la préhistoire qu’un cœlacanthe, des masques, une pirogue géante, un métier à tisser, etc.
C’est intéressant d’examiner les statues du hall d’entrée. Il est manifeste que le musée date de l’époque coloniale.
Certaines salles sont décorées avec des fresques reprenant des paysages africains, mais je me souviens des magnifiques cartes qui ornaient le haut des murs il y a quelques années. Où sont-elles passées ? Mystère.
Les enfants ont particulièrement apprécié les diorama présentant la faune dans les paysages d’origine, l’éléphant, et l’homme léopard.
Situé sur le site du Cinquantenaire, le musée royal de l’armée et d’histoire militaire a pour vocation de retracer 1000 ans d’histoire militaire.
Les collections sont d’une richesse insoupçonnée. La salle des armures est fermée pour le moment, donc on commence par les Pays-Bas autrichiens et le XIXème siècle. Amateurs de sabres et de tableaux, vous êtes servis !
Insolite : la collection de maquettes de bateau de Léopold II, et des uniformes portés en Afrique.
Il y a de quoi s’attarder : les pièces exposées sont vraiment nombreuses. Derrière, une aile qui semble très récente abrite l’exposition consacrée aux conflits contemporains, entendez par là principalement la seconde guerre mondiale avec encore des uniformes, des pistolets, des reconstitutions de scènes de la guerre, etc. Très intéressantes affiches de propagande nazie. Des écrans diffusent des films d’archive.
Curieusement, la plupart des salles ferment pendant midi. Mais ce n’est pas un problème : les visiteurs peuvent gagner le musée de l’aviation, qui est vraiment génial (et je vous assure que je ne suis pas une fanatique d’aviation).
C’est un immense hangar rempli d’avions, au sol, au plafond, partout ! Et encore mieux : on peut monter dedans (pas tous, bien sûr : mais quand même un C119 « Flying boxcar », avion de transport qui servait au largage des parachutistes par les portes arrière, modifié avec des sièges de la Sabena et un avion de chasse que les enfants ne prétendaient plus quitter).
Il y a de quoi alimenter plusieurs visites -nous savons déjà que nous reviendrons- et, cerise sur le gâteau, l’entrée est gratuite !
Dis moi, dis moi, dis moi…. Tout le monde connaît la rengaine du Monde Sauvage d’Aywaille, ou plus exactement de Deigné, très joli village fleuri (à voir après la visite du Parc !).
Si vous arrivez vers 10 heures, en pleine saison, un jour ensoleillé, comptez une demi-heure de file à l’entrée du parc. Mais une fois entrés, vous êtes en Afrique, ou presque ! Le safari en voiture est vraiment saisissant de réalisme, et rouler entre les girafes, hippopotames, rhinocéros et autres éléphants est quand même très dépaysant !
Dans le parc, plusieurs balades sont possibles, à combiner avec les spectacles (otaries, perroquets et rapaces) qui, tous, valent le détour.
Un petit tour dans les volières (bon, d’accord, ce n’est pas le Parc Paradisio…) pour se mettre en bouche, puis la visite à une impressionnante collection de fauves (lions, panthères, guépards, tigres,…). Plus loin, les ours blancs, les ours bruns, les kangourous, les bisons, et depuis cette année des loups blancs (endormis profondément à chacun de nos passages).
Un de mes coins préférés est l’île aux singes, un très beau coin de nature préservée ou les primates semblent évoluer en liberté. Juste après, c’est le coin des rapaces. Essayez de parler avec les fauconniers et vous apprendrez des choses étonnantes sur ces magnifiques oiseaux.
Le Parc veille tout particulièrement à son image « écologique » (les animaux ne sont pas prélevés dans leur milieu naturel et les enclos visent à leur meilleur confort possible). Et son côté privé, indépendant de tout subside le rend très sympathique : cela ne doit pas être facile de gérer tout ce petit monde tout en s’agrandissant chaque année.
Un petit tour à la plaine de jeux clôture à merveille cette belle journée. Et comme il n’y a pas trop de monde, on refait même un tour en voiture dans le safari !
Informations pratiques :
Valérie a visité en famille le musée du malgré-tout et le musée du chemin de fer à Treignes. Voici son reportage :
Le village de Treignes situé dans le sud de la Province de Namur, entre Couvin et Givet en France, s’ennorgueillit du titre de « village des musées »; il est vrai qu’il en abrite quelques-uns : le musée du malgré-tout, le musée du chemin de fer à vapeur, le musée du machinisme agricole, l’éco-musée du Viroin et l’espace Arthur Masson. Pas mal pour un coin, charmant certes, où il est problématique de trouver une auberge un lundi midi !
Dans les environs, on peut également visiter les ruines d’une villa romaine, un des plus beaux villages de Wallonie, des églises, un parc naturel, etc. Pas très loin non plus des lacs de l’Eau d’Heure. Bref, le déplacement vaut la peine.
Le musée du chemin de fer à vapeur semblait prometteur : situé sur le site de la gare, flanqué de locomotives à voies étroites, juste à côté du musée du machinisme agricole,… il présente une collection de pièces d’uniformes (surtout des képis) de tous les continents. On passe en revue à peu près tout ce qui touche aux locomotives à vapeur, depuis les dessins techniques jusqu’au trains miniatures en passant par les pièces mécaniques, les feux de signalisation, etc.
Et évidemment les locomotrices et les wagons eux-mêmes et c’est là que ça ne va plus : ils sont coincés sur quatre voies, serrés comme des sardines, et comme ils ne sont pas à quai, ils sont TRES haut. Donc, pour la plupart d’entre eux, impossible de rien voir sauf la carrosserie… Sur les deux voies centrales, on a prévu quelques passerelles, mais dans l’ensemble on en retire l’impression que les véhicules ne sont pas mis en vapeur (euh… en valeur). Malgré tout, il semblerait que lors de journées spéciales, on fasse sortir tous ces trésors.
Quasiment de l’autre côté de la route, le musée du Malgré-tout nous a laissé une impression très favorable. Accueil professionnel, superbe exposition temporaire, richesse des collections, un musée susceptible de plaire tant aux adultes qu’au enfants avec son espace multimedia, et enfin le parc de la préhistoire.
On commence la visite par des salles consacrées à l’archéologie régionale alimentées par des fouilles dans l’Entre-Sambre et Meuse. Puis on découvre une très belle exposition temporaire qui retrace l’histoire du cheval depuis ses représentations dans l’art paléolithique et couvre les aspects artistiques, anatomiques, mythologiques… de l’animal jusqu’à l’âge du bronze. A visiter jusqu’au 2 septembre 2007.
Enfin, au premier étage, des vitrines retracent l’évolution de l’homme et de ses outils. Les enfants ont été impressionnés par la collection de crânes humains et animaux.
Ce que les enfants ont préféré : l’espace au premier étage où ils ont pu toucher des fourrures et deviner les animaux propriétaires de celles-ci, s’exercer au métier à tisser et aux jeux de l’antiquité, puis, bien évidemment, la promenade dans le parc où on peut visiter des habitations reconstituées de différents lieux et époques depuis le néolithique.
Infos pratiques :
Le Château de Jehay (Amay) est très caractéristique avec ses murs « en damier ». Château privé jusqu’en 1999, il est l’oeuvre du Comte Guy van den Steen de Jehay, qui a consacré sa vie à le restaurer, l’embellir, le garnir de collections de meubles et d’oeuvres d’art uniques, dont ses propres sculptures qui ornent encore les salons et le parc.
La Province de Liège (nouvelle propriétaire des lieux) a gardé intact le rez-de-chaussée du château, avec ses 2 salons, ses 2 salles à manger, le grand hall et la bibliothèque, où vous trouverez un album de photos souvenir du Comte et de sa famille.
Ce Pythagore dessinant dans le sable est un auto-portrait de Guy van den Steen, réalisé alors qu’il était à Londres pendant la guerre.
La Province a malheureusement rebouché les termes gallo-romains que le Comte avait déplacés dans la cour d’entrée, et fermé le musée archéologique, regroupant les résultats de ses 60 ans de fouilles…
Le Parc, redessiné par le van den Steen, est superbe, avec ses jeux de cascades, ses arbres centenaires. En montant vers la glacière, cachée sur la gauche, se trouve la sépulture de ce grand Monsieur qui vécut 93 ans. Ayez une petite pensée pour lui…
… et aussi pour Nicolas et moi, qui avons eu la chance quasi-unique de célébrer notre mariage dans cet endroit féerique. C’était le 7 septembre 1996 🙂
Informations pratiques :
– ouverture du 1er mai au 30 septembre (et encore pas tous les jours, c’est peu !)
– entrée 5 EUR, 2,50 EUR < 18 ans, gratuit pour les moins de 6 ans
– descriptif de la visite : http://www.prov-liege.be/culture/jehay/jehay.htm
