Excursion en familleTourisme et promenades en Belgique

Voici une promenade qui doit être magnifique en toutes saisons : en été par grande chaleur pour se tremper dans les « baignoires » naturelles du ruisseau, au printemps pour découvrir les premières fleurs dans les bois, en hiver sous la neige et surtout en automne, avec les magnifiques couleurs et les tapis de feuilles par terre.

Le Ninglinspo est un adorable ruisseau qui parcourt un fameux dénivelé à travers bois pour se jeter dans l’Amblève au hameau de Feroz. On y laisse sa voiture près d’une auberge pour remonter la rivière par de multiples sentiers, de petits ponts, de gros rochers. Les enfants étaient fous de joie et nont pas cessé de courir, faire de l’équilibre, escalader,…

La promenade est entièrement jalonnée de rectangles bleus. Pas besoin de carte même si c’est toujours plus amusant une bonne carte pour se repérer.

Après une heure de marche, on quitte les feuillus pour une sapinière. Le sommet n’est plus très loin, mais on biffurque à droite pour longer la crète jusqu’à un point de vue saisissant au-dessus de la vallée.

De là, un large chemin vous ramène à la vallée de l’Amblève dont les bruits font peu à peu place au calme de la forêt et aux clapotis du torrent.

Comme chaque année le premier novembre, c’est la réunion de famille à Argenteuil, près d’Ohain. Pour une fois, Nicolas peut nous accompagner en excursion ! Le lieu de la bataille de Waterloo, perdue par Napoléon le 18 juin 1815, est connu mondialement, et jusque récemment c’était un peu la honte côté tourisme. Le site a été repris par une société française (Culturespaces) et est devenu une attraction digne de ce nom.

On peut visiter dans l’ordre de son choix, mais je conseille de terminer par la butte, point d’orgue de la visite : le point de vue n’en sera que plus intéressant.

En fonction des giboulées, nous avons commencé par un plan animé de la bataille suivi par un petit film. Ensuite, parcours commenté de 40 minutes en « petit train » à travers les chemins tout autour de la butte, qui vaut vraiment la peine (on peut le faire à pied mais un plan de la bataille et les explications sur les mouvements des troupes sont indispensables pour profiter pleinement de ce tour).

Ensuite le musée de cire qui retrace quelques scènes clé de l’état-major de Napoléon, avec des personnages en uniformes authentiques et des pièces historiques trouvée sur le champ de bataille. Pour finir, le « panorama », peinture impressionnante de 110 mètres de long, créée au début des années 1900 pour le centenaire de la bataille, et qui est en lui-même une attraction car rare oeuvre subsitant d’un art militaire disparu.

Seul reproche : on ressasse la bataille à toutes les sauces alors qu’il y aurait d’autres éclairages intéressants à donner en ce lieu, par exemple sur l’Europe au début du XIXème siècle, sur la vie de Napoléon, sur son retour de l’île d’Elbe,… C’est un peu comme au Bois du Cazier où tout ne parle que de la catastrophe alors qu’il y a tant d’autres choses à dire !

Il fait un temps radieux pour commencer ces vacances de Toussaint. Envie de marcher dans les bois, de courir dans les feuilles, de se laisser caresser, peut-être pour la dernière fois de l’année, par les rayons du soleil. Hier on est passé à l’heure d’hiver, déjà…

Nous commençons la visite par un arrêt à la maison communale d’Assesse, où une dame charmante se coupe en quatre pour nous informer. Nous avons pris ntre pic-nic et décidons d’aller nous promener au Bois didactique de Courrières. Ferdinand a un petit livre sur les arbres et nous nous amusons à les identifier : le chène rouge, l’érable sycomore, le noisetier, l’aulne glutineux,… C’est un très beau bois de feuillus, avec (le long de la promenade rouge) une petite sapinière, agréable elle aussi. Nous observons de superbes amanites tue-mouche, sorties tout droit d’un dessin animé tant elles sont parfaites !

Après le pic-nic au soleil dans un chemin, nous repartons vers Crupet, en faisant un petit crochet par Jossogne etr son tilleul creux qui fait la joie des enfants qui le trouvent « bien mieux qu’une plaine de jeux » ! Ils se glissent à l’intérieur et l’escaladent, un vrai bonheur. Les campagnes aux alentours sont particulièrement jolies vue dece petit hameau en hauteur.

A Crupet, nous complétons nos informations touristiques avec un petit guide sur la Grotte de Saint Antoine de Padoue, qui nous rappelle le Palais Idéel du Facteur Cheval. Puis nous faisons le tour du village (un des « plus beaux de Wallonie ») avec son superbe dongeon entouré de douves, ses nombreux moulins, ses restaurants (je repère « Les Ramiers », mmmm, quelle carte alléchante !).

Une magnifique journée, en grande partie grâce à la météo, mais aussi par le plaisir d’habiter non loin d’une si belle région !

Charleroi est une région qui m’a toujours attirée. L’omniprésence de l’industrie me fascine. Sa richesse, même éphemaire, a dû laisser des traces et j’ai toujours eu envie de voir les quartiers bourgeois « art déco », l’hôtel de ville, et de connaître mieux les « Carolos » que l’on dit très accueillants.

Mais pour cette première visite, nous nous intéressons au patrimoine industriel, et en particulier au charbonnage du Bois du Cazier, rendu tristement célèbre par la catastophe qui s’y est déroulée en 1956, soit il y a tout juste 50 ans, et dont on a beaucoup reparlé dans les médias cet été.

En arrivant sur le ring, nous avons évidemment été frappés par le nombre de terrils qui entourent la « capitale du pays noir ». La ville porte bien son nom !

Le site du charbonnage a été tellement restauré qu’il en est un peu irréel. C’est aussi l’absence de monde et de bruit sur le site qui contraste avec ce que l’on imagine d’une industrie lourde et intensive en main d’oeuvre.

Lampes de mineurs au musée de l’Industrie

Côté tourisme, quelques critiques quand même :
– l’ouverture du musée du verre que l’on annonce depuis plusieurs années a encore été reportée (donc pas de musée du verre pour cette fois)
– le site est quasiment orienté à 80% vers la catastrophe, ce qui finit par lasser. On oublie qu’il y avait près de 100 victimes par an à cause d’accidents du travail, et qu’il n’y a pas que le 8 août 1956, que l’on resasse et ressert dans toutes les salles.
– la signalisation sur le site est quasi inexistante
– il manque cruellement une explication sur le fonctionnement du charbonnage, qui serait bien intéressante quand on est au pied des très impressionnantes tours, magnifiquement restaurées.

Musée de l’industrie

Les bons côtés :
– le musée de l’industrie, très intéressant, qui retrace l’histoire de notre industrialisation, des grandes inventions et des personnalités comme Cockerill, Solvay, Zénobe Gramme (quoi que certains commentaires sur la bourgeoisie de l’époque et sur l’avenir de la Wallonie sentent un peu trop la politique à mon goût)
– le parcours boisé qui mène à un premier terril avec une belle vue sur le site, puis à un second terril d’où l’on découvre un panorama impressionnant sur Charleroi, ville tentaculaire, avec ses cheminées fumantes, paradoxalement entourée de grandes forêts.

Conclusion : on reviendra pour le musée du verre et pour prendre plus le temps de visiter le musée de l’industrie.

Musée de l’industrie

Le site Internet http://www.leboisducazier.be n’est pas mal fait mais les informations ne sont pas mises à jour (on y présente le musée du verre et sur les parcours guidés qui sont inexistants sur place !).

Quelques jolies photos du Bois du Cazier sur Flickr

Dans le cadre des quinze jours « Namur Nature 2006 », ce festival qui se tient au cinéma Acinapolis de Jambes est un événement très attrayant. Il est surtout connu pour les films amateurs de qualité.

Nous avons choisi d’y visionner une nouveauté de cette année : les films de réalisateurs professionnels.

Au programme de ce mercredi, il y avait :

Les horloges de la savane
Orques de Crozet
Guerre et paix dans le potager
Le chat forestier

Vous avez bien lu, on a visionné 4 films !!! Les enfants étaient fous de joie !

Notre film préféré : les Orgues de Crozet. Crozet est un archipel glacial et hostile de l’Océan Indien (il y pleut 310 jours par an !) où un caméraman, David Reichert, est resté seul, 4 mois, en compagnie des éléphants de mer, des oiseaux, des manchots et… des orques, animaux très intelligents et curieusement familiers…

Second prix pour « Guerre et paix au potager », un film tourné en Bretagne dans un très beau potager et qui ne pouvait que ravir une jardinière débutante comme moi (http://www.monpotager.net) avec une vision en gros plan de toute la vie qui grouille dans les feuilles de choux, sous les dalhias et dans le sol, sans oublier le mulot du pommier, dont les enfants (qui avaient déjà vu le film avec moi) sont fans ! Ce film est disponible en DVD !

Un accueil chaleureux de l’organisatrice nous donne encore plus envie de faire connaître ce très beau festival : une après-midi idéale à passer en famille pour rêver à un avenir plus bleu pour notre Planète. Infos sur www.festivalnaturenamur.be

Une excursion de grande qualité à signaler ! Nous avons choisi de visiter le site en compagnie d’une charmante archéologue : c’est la visite – animation, proposée à 14 heures le mercredi, le samedi et le dimanche (ainsi que durant les vacances).

Au programme : découverte des « inventions » de la préhistoire sous forme d’objets reconstitués que l’on peut manipuler à sa guise, cours de feu (un peu d’amadou, une marcassite, un silex, un peu de paille et le tour est joué !), atelier poterie, tressage de cordes ou taille de silex, visite de la grotte, tir à l’arc et au propulseur sur des cibles en forme de mammouths…

Les enfants ont adoré, et le temps est passé si vite que l’on a à peine eu le temps de visiter le musée, remarquable lui aussi par saprésentation moderne et didactique (on reviendra). Nous lui avons préféré l’expo temporaire sur l’Homme de Néandertal, attractive par sa présentation mais un peu « légère » à mon goût.

Dans le parc, les reconstitutions de maisons, d’outils, sont très « parlantes » et on sent la passion des animateurs dans les moindres gestes qu’ils nous ont appris. La grotte est joliment éclairée mais on n’y a retrouvé que des outils et plusieurs corps d’enfants du néolothique, rien d’affollant donc, alors qu’à quelques pas d’ici, aux Awirs, a été trouvé le tout premier squelette de Néandertal, il faut le dire !

Mon seul reproche : sous prétexte de rendre les choses « abordables » au grand public, on fait un mish-mash pas possible entre les différentes époques de la préhistoire, qui va quand même de -300.000 à -2000 ans si je ne m’abuse… Les « hommes préhistoriques » passent sans transition du feu au tir à l’arc, sans différencier non plus Cro-Magnon et Neandertal. Seule une différence est faite entre les chasseurs et les agriculteurs.

Si on veut des infos historiques, ce sera plutôt à Spy ou à Scladina que l’on les trouvera, voire à la belle exposition sur Ötzi. Par contre, pour se plonger dans un univers inédit, c’est pas mal, mais quand on fait comme nous du camping sauvage en vacances, c’est un peu la même choses…

La visite individuelle du musée et de l’exposition peuvent se faire tous les jours pendant les heures d’ouverture du musée. Ramioul est à mi-chemin entre Huy et Liège, le long de la Meuse.

Le site Internet www.ramioul.org est peu représentatif de la qualité du musée et du site. Pourvu qu’il soit vite refait !

Ce mercredi, pas envie de faire des kilomètres… Nous avons donc « pantouflé » non loin de la maison avec, au programme, un repas bien sympa au Lunch Garden puis la visite de la Seigneurie d’Enhaive, superbement restaurée et occupée par le Syndicat d’Initiative de Jambes.

Il s’y tient actuellement une exposition dédiée à l’histoire de la poste, et c’est bien de se remémorer les temps pas si lointains où le courrier était acheminé en diligence, où le facteur rural se promenait à pied, en vélo ou … à ski !

La Seigneurie d’Enhaive avant les travaux de rénovation

Profitez-en pour découvrir cette belle tour médiévale et le bâtiment à côté, restés longtemps en travaux. En plus, l’accueil au bureau du Syndicat d’Initiatives est plus que sympa, et on nous a donné plein d’idées d’excursions à Namur et dans les environs !

Infos sur les activités et expos du syndicat d’initiatives http://www.sijambes.be/index.php?page=agenda

Un autre endroit plus sympa pour manger une bonne soupe marocaine : le bar à Soupe, sur le carrefour « des quatres coins ». Et puis il y a le cinéma Acinapolis pour les jours pluvieux, et le Parc avec sa plaine de jeux si il fait beau :-).

Post édité le 20/11/2007

J’oubliais la plaine de jeux couverte « Pirouette » non loin de l’hypermarché Carrefour. Pour les parents qui n’ont pas peur d’attrapper la migraine dans ce lieu clos où résonnent les hurlements des enfants, qui apprécient surtout ces jeux de 3 à 9 ans. Entrée à prix unique : 5,80 EUR par enfant (durée illimitée mais si vous tenez plus de 2 heures, bravo !).

Ce 27 septembre, les enfants ont congé. Nous en profitons pour partir « loin »… Trois trains et deux heures et demie plus tard, nous sommes au coeur de la Flandre, dans la très belle ville de Gand. Un must touristique, aux monuments magnifiques, à la vie trépidante et aux gens très accueillants.

De la gare, nous prenons le tram n°1 vers le centre et nous nous arrêtons sous le Château des Comtes. Après la visite, nous parcourons les ruelles du joli quartier piéton du Patershol, avec de petits restos très « tendance » (on y mange même un bout), puis nous découvrons avec ravissement les trésors du centre historique : le vrijdagsmarkt (et le bel immeuble des mutualités socialistes), le beffroi et son dragon (sans oublier le carillon), Saint Bavon et l’agneau mystique (personnellement je préfère voir les peintures incoyablement modernes de Jérôme Bosh dans la crypte, plutôt que de payer 3 euros pour s’agglutiner avec les touristes, mais ça c’est mon avis !).

On se promène aussi sur les quais des nombreux canaux, et on regrette que la journée soit si courte car j’aurais bien aimé :
– voir le SMAK (art contemporain)
– faire un tour en bateau
– faire du lèche-vitrines dans la Veldstraat
– voir les illuminations le soir,…

Bref, on reviendra sans faute !

Ce mercredi 20 septembre, on annoncait encore du beau temps. Nous en avons profité pour faire une activité de plein air : le Parc Chlorophylle près de La Roche en Ardenne. Une jolie route nous amène dans cette belle région, rude et verte, et couverte de forêts. On manque de temps pour visiter la chapelle de Waha (avec ses vitraux dessinés par Folon) et le château fort de La Roche : on reviendra…

Le Parc Chlorophylle propose de découvrir la forêt de manière ludique, au cours d’une ballade-découverte dans les bois. On passe dans des cadres qui évoquent les peintres ardennais comme Camille Barthélémy ou Milo Dardenne, on lit les panneaux explicatifs sur les terriers, les essences d’arbres, on découvre la « canopée » (non, non, ce n’est pas un terme réservé à la forêt tropicale), on essaie de découvrir des figurines d’animaux cachées entre les arbres, on se mesure aux performances olympiques des animaux (porter 50 fois son poids comme une fourmi, sauter comme un chevreuil, grimper comme un pic,…), puis on suit les traces des animaux dans un petit labyrinthe de sentiers avant de revenir à la belle plaine de jeux.

Une très chouette promenade d’1h30, à recommander aux enfants de 6 à 12 ans principalement. Par rapport à Virelles, c’est plus ludique, et plus complet en infos sur la nature. Prix très raisonnable (5 EUR pour les adultes, un peu moins pour les enfants dès 3 ans).

A la cafétaria, en fin de journée, nous avons fait la connaissance de Luc, un très sympathique garde forestier du coin. Si vous le rencontrez, saluez-le de notre part !

Mercredi 13 septembre, temps radieux : une visite tout près de Namur dans un endroit magnifique et méconnu : l’Abbaye de Floreffe, fondée au XIIème Siècle par Saint Norbert. Très riche couvent qui a renouvelé son architecture au cours des siècles. Le temps s’est arrêté à la Révolution française où le couvent a été confisqué. Heureusement, il est devenu une école et il continue à vivre grâce aux élèves du « séminaire » comme on l’appelle.

Pour découvir ce lieu, nous avons commencé par un pic-nic le long de la Sambre, sur le Ravel, dans le méandre sous le site de l’abbaye. Nous sommes ensuite montés par erreur au cimetière qui entoure l’autre église de Floreffe. Un curieux chemin y mène avec les tombes dans les murs et une jolie vue.

Enfin nous trouvons l’entrée du site touristique, par le « moulin ». Un ensemble de bâtiments très bien rénovés et conservés s’étend sous nos yeux. A toute vitesse, nous grimpons jusqu’à l’abbaye pour ne pas rater le début de la visite guidée (obligatoire pour visiter l’église). Et ça vaut vraiment la peine : un petit film, une belle horloge mais surtout le chef d’oeuvre : les stalles en chène, que le sculpteur de l’époque a mis 16 ans à réaliser !

Ensuite la visite guidée du petit musée (bof… surtout que l’on préfèrerait voir les stalles plus longtemps tant il y a de petits détail). Nous restons faire un tour dans les anciens jardins un peu délabrés et admirer la vue sur la Sambre, puis redescendons via le petit magasin d’artisanat très sympathique.

Joséphine reçoit un collier en récompense de ses performances au Ravel de Hannut le 2 septembre (33km à vélo, pas mal quand même pour ses débuts à deux roues !).

Nous reprenons la voiture et allons admirer l’abbaye depuis la colline d’en face, et une ravissante chapelle. Quelle chouette excursion !

Avec la rentrée des classes, nous reprenons nos bonnes habitudes. Ce premier mercredi de l’année scolaire, il fait beau et chaud. Nous décidons de partir à l’Aquascope de Virelles.

Première constatation : c’est loin (min. 1h30 de Namur) ! N’y allez pas pour une demi-journée et privilégiez les grands axes pour le trajet (E411 sortie Dinant, Philippeville, Couvin, Chimay) . Le route touristique vers Chimay, à droite sur la nationale vers Couvin, vaut la peine.

Arrivés à Virelles, nous nous ruons, affamés, sur les tables de pic-nic installées au sein d’une très chouette plaine de jeux. Ensuite, promenade fléchée dans la réserve avec un parcours didactique, dont les moments forts sont le passage « sous eau » (vous n’avez jamais vu un étang comme ça, au ras de l’eau) et le parcours dans les arbres. Le secret pour apprécier la visite : prendre son temps et observer chaque petit détail, dans chaque mètre carré d’herbe ou d’eau…

Rien de spectaculaire, donc, mais une belle approche de la nature de chez nous. A conseiller comme excursion scolaire.

Infos sur http://www.aquascope.be/

Ohwoho, Paradisio !

Ce mercredi 1er août, nous sommes partis à Cambron-Casteau, pour revoir le Parc Paradisio, déjà visité il y a 2 ans.

La visite vaut la peine, même si les enfants paient dès 3 ans : les promenades autour du grand lac, les beaux jardins fleuris, les oiseaux et les animaux, bien sûr, puis quelques coups de coeur :
– les lémuriens sur leurs îles
– les chauve-souris sous la tour de l’ancienne abbaye
– les otaries (chouchoutes de Joséphine)
– les poissons (pour Ferdinand)
NB : moi je trouve surtout la déco intérieure du château très originale !!!
– le pont de singes et la grande volière, avec son nid de cigognes et… le clou du spectacle…

Surprise… au post suivant

Ce mercredi, nous sommes partis en voyage en Chine. Quoi, vous ne me croyez pas ??? Regardez les photos…

Alors, vous me croyez maintenant ?

D’autres photos sur Flickr

Ce samedi, nous sommes allés en famille à la grande ballade en vélo organisée chaque semaine par Vivacité tout au long de cet été. Ce 15 juillet, l’étape était à Esneux, le long de l’Ourthe. Un magnifique parcours de 29 km, très plat, où Ferdinand a pédalé comme un chef.

Il y a beaucoup de monde, bien sûr, mais l’ambiance est populaire, au bon sens du terme : les gens viennent entre amis ou en famille, parlent ensemble, mangent ensemble, roulent ensemble et dansent ensemble devant le concert. On est ultra-gâtés par les sponsors : petit déjeuner, cadeaux de toutes sortes (merci à Vers l’Avenir pour la belle sonnette !), échantillons, eau au ravitaillement,…

Vraiment une occasion à ne pas rater. N’attendez pas que l’émission se donne près de chez vous : vous regretterez d’avoir manqué les éditions précédentes 🙂

Super coup de chapeau à l’équipe de la RTBF pour cette initiative qui donne chaud au coeur et la fierté de vivre en Belgique.

Plus d’infos : http://www.vivacite.be/rtbf_2000/bin/view_something.cgi?id=0186208_sac

Mardi 11 juillet, nous repartons en excursion vers Durbuy. En été, la région est pleine de monde et sous le soleil, on se croirait vraiment en vacances.

Nous commençons la journée par le labyrinthe de Barvaux s/Ourthe, qui vient d’ouvrir. Les maïs sont à la bonne hauteur pour les enfants, et moi je vois par-dessus, ce qui n’est pas désagréable du tout. Superbe attraction, très « nature », comme j’adore. Entrée à prix très raisonnable en plus et amusement garanti. J’ai beaucoup aimé les petits labyrinthes à l’entrée, en gazon, en galets, en buis, en fleurs,… reconstitutions de labyrinthes anglais ou italiens. Les enfants, eux, adoraient les « spectacles » avec les personnages du livre de la jungle rencontrés au détour des maïs… sans oublier le « labyrinthe des portes », avec des codes secrets à découvrir pour avancer. Plus d’infos : http://www.lelabyrinthe.be/ (ouverture jusqu’au 24 septembre).

Il faisait si chaud que nous avons ensuite été nous tremper dans l’Ourthe toute proche, avant de reprendre la route vers Durbuy, via le joli village de Bohon. La « ville » est très jolie même si les parkings sont un peu chers pour en faire le point de départ d’une journée de flânerie.

Nous avons visité l’exposition sur Ötzi, l’homme de 5000 ans retrouvé dans un glacier en Italie. Passionnant !!! Plus d’infos : http://www.weris-info.be/otzi.html

Si on avait mieux prévu notre coup, on serait restés deux jours, car il y a encore plein de choses à voir : les menhirs de Weris, la promenade le long de l’Ourthe entre Barvaux et Durbuy (voire plus : c’est une GR) , le point de vue sur la plus petite ville du monde,… On reviendra !

Ce lundi, ce sont les vacances scolaires. Nous avons pédalé le long de la Meuse pour une ballade d’environ 20 km entre Huy et Sclayn, via Andenne. Un parcours que nous vous conseillons…

Seule la rive gauche de la Meuse est praticable actuellement : l’autre côté est en travaux. Très jolis coins pleins de charme, notamment entre Bas-Oha et Seilles où l’on se retrouve en pleine nature.

Halte pour un verre à une terrasse Place des Tilleuls à Andenne. Puis arrêt pic-nic près de l’écluse entre Andenne et Sclayn. Un dispositif inédit : la porte de l’écluse se relève et sort de l’eau. Beaucoup de bâteaux de plaisance, mais aussi des péniches (on est en semaine).

Le parking près de la gare de Sclaigneaux nous évite de remonter la côte vers Vezin (Joséphine est lourde sur le porte-bagages !).

A refaire, préférez l’autre sens, car on avait le vent de face (vent d’ouest).

Mercredi 19 avril 2006

Nous partons en repérage pour la marche parrainée de la classe de Ferdinand. Départ de l’école de Wartêt, pour un joli tour dans les bois qui s’éveillent à peine en ce printemps tardif.

Coucou, anémones Sylvie, violettes, ficaires sortent des feuilles. Nous apprenons à les reconnaître tout en découvrant un très bel itinéraire de deux heures environ :

– de l’école communale de Wartêt, prendre la rue de Rangnet, puis le petit sentier dans les champs qui passe derrière la vieille ferme-château et son potager entouré de vieilles tours carrées
– on rejoint la rue de Bayet que l’on prend à droite jusqu’à l’arrivée dans le bois (attention, chasse au sanglier toute l’année, si nécessaire appellez le garde dont le numéro se trouve sur la barrière à l’entrée du chemin de terre)

– on suit un très beau chemin dnas le bois de hêtres, puis on biffurque à droite après un pirch (si le chemin descend avant de tourner, c’est que vous êtes trop loin)
– on passe la colline puis ça descend très raide vers les Fonds de Marche et l’Abbaye Notre Dame du Vivier (on arrive tout au bout du parc, sur la route qui remonte à Gelbressée)
– on longe la route sur 10 mètres à peine avant de reprendre un sentier dans le bois de Hubeumont (suivre les flèches installées par les chasseurs, l n’y a qu’un seul chemin « autorisé »)
– on remonte raide sur environ 2 km avant de déboucher sur la Route de Gelbressée à Wartêt, que l’on longe (tourner à droite) pour rentrer au point de départ.

Mercredi 26 avril 2006

La visite des Serres Royales de Laeken : une excursion à ne pas manquer. Le Roi et la Reine ont la gentillesse d’ouvrir leurs précieuses collections de plantes au public alors que les fleurs sont au plus beau.

Même si on n’est pas botaniste, on ne peut rester insensible aux rivières de fleurs ni à l’architecture de ce palais de glace immense. Et les passages par le Parc du Château de Laeken donnent aussiu de megnifiques perspectives. On oublie que l’on est en plein Bruxelles !

Et dire qu’il suffit de passer la colline (à pied) et de traverser le Parc de Laeken pour se retrouver au Heysel. On n’a pas manqué la visite de l’Atomium, tout récemment rénové. Rien à voir à l’intérieur, soyons francs, mais tout un symbole et une vue imprenable sur Bruxelles !

Mercredi 3 mai 2006

Début-mai, c’est la belle saison au Domaine Provincial de Chevetogne : les rhododendrons sont en fleurs ! Le plaisir de cet endroit, c’est qu’il y en a pour les enfants, avec les plaines de jeux splendides et variées, mais aussi pour moi avec la multitude de jardins à thème…

Mes jardins préférés : le jardin des plantes aromatiques et médicinales, le jardin des sous-bois (Woodlands Garden) et la charmille.

Les plaines de jeux préférées des enfants : le cheval de Troie et le bâteau pirate, sans oublier la plaine « aquatique » dans les sous-bois près du restaurant « les pieds dans l’eau ».

Walibi-bi-bi, j’en suis ba-ba… Ce 30 juin, dernier jour de l’année scolaire mais déjà congé pour les enfants, direction le clèbre parc d’attraction de Wavre, recemment racheté et renommé.

Pour le reste, pas de grands changements et un petit côté vieillissant, je dois dire, comparé à la première année de Six Flags. Mais ne boudons pas notre joie, car les manèges pour les enfants sont chouettes, et il n’y avait aucune file, contrairement aux toutes grosses attractions.

Le 17 mai, nous sommes allés nous promener à la réserve naturelle de Sclaigneaux. C’est sûrement la dixième fois que nous venons ici, mais les enfants adorent et c’est tout près de la maison. Et dès qu’il y a un rayon de soleil, c’est un endroit très agréable, même en hiver.

On laisse sa voiture non loin de la Ferme du Chant d’Oiseaux (Rue Loijsse ?) et on prend un chemin qui monte vers la réserve, perpendiculaire à la route, sur la droite.

Itinéraire :
– En haut du chemin, continuer tout droit (belles vues sur Landenne à gauche, au-delà des champs)
– Au bout d’une ligne droite, le chemin tourne à gauche dans un petit bois (on domine la vallée de la Meuse) et on longe un champs à la lisière du bois
– Devant soi, vers le sud-est, un sentier part du coin du bois : il mène à l’intérieur de la réserve
– On débouche sur une vaste plaine balisée : les prairies calaminaires de la réserve, avec une vue extraordinaire, du haut d’un rocher en bord de précipice, sur la Vallée de la Meuse, d’Andenne à Sclayn. C’est l’endroit préféré des enfants ! On le voit bien depuis la vallée (une pelouse au milieu des arbres, au-dessus des beaux rochers calcaires).

Pour le retour, on se trompe à chaque fois ! Cette fois, on est redescendu sur la route (Loijsse) et on a cueilli au passage quelques narcisses sauvages. Puis on est revenus à la voiture en longeant le ruisseau. Il y a même des anciens fours à chaux.

Mercredi 7 juin 2006, nous sommes partis en excursion à Dinant : super chouette !

Nous avons commencé par visiter librement l’Abbaye de Leffe, son cloître et son jardin. Puis nous avons pris un pic-nic au bord de la Meuse, près de l’écluse sur la rive gauche. Il y avait plein de bateaux de tourisme (allemands, hollandais).

Du parking, nous avons rejoint la ville à pied par les anciens les remparts (prendre un sentier sur la gauche dans la rue qui va au centre, ça monte mais ça vaut la peine !).

Ensuite, la visite plus traditionnelle : la citadelle avec la montée en téléférique, et la chouette visite guidée, les couques de Dinant (qui font mal au dents si on les croque, mais pas si on les suce !), et la ballade en bateau-mouche. Retour au parking par le long de la Meuse. Superbe journée 🙂

Mercredi 14 juin, nous avions envie de faire un petit truc pas trop loin : j’ai repris ma vieille carte super usée d’Andenne (carte topographique avec promenades à pied et VTT, éditée par l’office du tourisme d’Andenne) et nous avons choisi de faire un tour autour de Seilles, en restant à l’écart des routes.

Voici l’itinéraire:
– Laisser la voiture à Tra Maka près du petit magasin, au coin de la route qui remonte vers Landenne sur la N921
– Prendre le sentier qui monte à droite du magasin (vers le sud) et continuer dans les champs
– Au « T », à droite, un beau chemin dans les champs avec une belle vue sur la vallée de la Meuse
(on passe à côté d’une sorte de tumulus)
– Le chemin rejoint une petite route à hauteur d’une belle ferme (allez voir l’étang) et on arrive à Landenne, où on a été visiter le cimetière (idée des enfants !)
– A droite puis à gauche, on reprend un chemin vers le nord (actuellement barré par un pylone électrique, mais on passe à pied), en direction de Vert Bois
– Là, ça se corse, car le chemin semble s’arrêter devant une clôture. On prend à droite et on suit la lisière du bois (bande d’herbe fauchée à côté des champs) sur plusieurs kilomètres. On passe au-dessus d’un réservoir, et on rejoint la route Landenne-Velaine.
– On traverse (prudemment) la N921 et on remonte vite loin du bruit des camions, vers le hameau de Velaine.
– A droite, par un sentier qui suit une promenade vaguement balisée (en vert), on revient à Tra Maka via le hameau de Poissâ (devenu zone résidentielle).

Une variante (plus longue) : à Velaine, suivre les bornes blanches des captages (interdit mais bien tondu !) et rejoindre le bois de Sirou (promenade balisée de vert, n°8). La carte d’état major (si possible balisée) est indispensable !

Ce mercredi 28 juin, nous avons visité l’exposition sur l’Enfant de Sclayn, à la Grotte Scladina (Sclayn). De jeunes archéologues charmants y présentent leur travail, leurs découvertes, leurs méthodes scientifiques de fouille. Pas de vulgarisation à outrance, de la rigueur scientifique, de la passion… Les enfants étaient intéressés et moi captivée ! Il faut dire que l’on n’est pas l’arrière-petite fille de l’inventeur de l’Homme de Spy pour rien 😉

Plus d’infos : http://www.scladina.be

A 3 heures, les enfants, stoïques jusque là, ont commencé à avoir faim ! Nous avons pique-niqué sous une petite vierge, à Groyine (vue superbe vers le Nord, on voit même les champs de Hesbaye !).

De là, nous avons repris la voiture vers Bellaire (par la rue du Charbonnage) et fait une très belle balade dans ce superbe Condroz, « la plus belle région du monde » comme dirait Nicolas.

L’itinéraire est chouette car il n’y a pratiquement que des chemins en pleine nature :
– De Bellaire, prendre la GR vers « Sur Bruyère »
– A droite un petit chemin vers Froidebise, joli hameau où l’on traverse la route
– Le chemin continue tout droit, rejoint une petite route puis biffurque à droite dans les bois
– On passe deux gués dans un bois très tranquille, on traverse un coupe-feu, on continue dans le bois
– On rejoint un plus gros chemin : à droite vers Haltinne, où le château vaut vraiment le détour
– De là, on remonte par la route vers Bellaire et la voiture, OUF !